Rentrée littéraire 2017 : ma sélection ! [ spécial Jeunesse ]



Dernier volet de la sélection des ouvrages parus pendant la #RentréeLittéraire2017, je vous présente les titres de littérature jeunesse qui ont attiré mes yeux ou mes oreilles.

4ème partie : Les romans de littérature jeunesse


1. Les optimistes meurent en premier de Susin Nielsen, publié aux éditions Hélium

Depuis la tragédie qui a anéantie sa famille, Petula a de nombreuses phobies, et prétend qu'une prudence et un hygiène extrêmes lui permettront de parer à la moindre catastrophe. Mais est-ce bien réaliste ? ... Au lycée, contrainte et forcée, elle fait partie d'un atelier d'art-thérapie. Les adolescents "à problèmes" qui y assistent se supportent tout juste. Arrive Jacob, "l'homme bionique. Appareillé depuis qu'il a perdu son avant-bras, le jeune homme, grand cinéphile, est aussi moqueur qu'attentif aux autres...

2. Cinq centièmes de seconde de Loïs Lowry, publié aux éditions Casterman

Molly a commencé par tracer une ligne en plein milieu du tapis. Ensuite, elle a reposé la craie et m'a dit : « Voilà. Maintenant, libre à toi d'être aussi crade que tu veux, mais ton bazar, tu le gardes chez toi. Ce côté-là, c'est le mien ! »
Deux sœurs, deux façons de voir la vie, deux destins. Meg aime les livres, la photo, Molly préfère les robes, les fêtes et les garçons. Elles sont différentes en tout et pourtant, dans la chaleur de cette campagne, au fin fond des États-Unis, c'est ensemble qu'elles vont goûter aux saveurs douces et amères de la vie.

3. T’arracher de Claudine Desmarteau, publié aux éditions Thierry Magnier

Lou est en terminale. Avant, les copains, les copines, les fêtes le week-end, les bavardages déconnants avec Sacha, sa meilleure amie, faisaient son quotidien. C’était bien. Maintenant, elle est anéantie par un chagrin d’amour, une absence qui l’obsède, un chagrin incandescent qui la ravage. Que dire des inscriptions sur APB, alors que la vie n’a plus d’importance. Jour après jour, Lou renoue avec la vie quotidienne, les contraintes, mais aussi les possibles du futur. Son admissibilité à une école d’art réputée clôturera cette année cauchemardesque.

4. La lune est à nous de Cindy Van Wilder, publié aux éditions Scrinéo

Max et Olivia n’ont pas grand-chose en commun. Max, solitaire et complexé, peine à s’intégrer dans son nouveau lycée. Olivia, sociable et hyperactive, vient d’être recrutée par la très populaire chaîne YouTube « Les Trois Grâces » et s’investit dans le milieu associatif. Ils n’ont rien en commun, si ce n’est qu’ils sont en surpoids, et que le monde le leur fait bien payer. Lorsqu’ils se rencontrent, ils se comprennent instantanément. Et décident de réagir – chacun à sa manière. L’habit ne fait pas le moine, dit-on… Ni Max ni Olivia ne s’attend aux défis qu’ils vont rencontrer. Et si l’aiguille de la balance n’était pas le seul challenge ? Et s’il était possible de décrocher la lune, même après être tombé à terre… ?

5. Sirius de Stéphane Servant, publié aux éditions du Rouergue

Alors que le monde se meurt, Avril, une jeune fille, tente tant bien que mal d'élever Kid. Entre leurs expéditions pour trouver de la nourriture et les leçons données au petit garçon, le temps s'écoule doucement... jusqu'au jour où le mystérieux passé d'Avril les jette brutalement sur la route. Il leur faut maintenant survivre sur une terre stérile pleine de dangers. Stéphane Servant, avec tout son talent de conteur, nous plonge dans un univers post-apocalyptique aussi fascinant que vénéneux.

6. The Rain, tome 1 de Virginia Bergin, publié aux éditions Bayard jeunesse

Ruby passe la soirée avec ses amis quand le monde bascule. La radio diffuse en boucle un message d'alerte : « Protégez-vous de la pluie, c'est une question de vie ou de mort ». La petite bande court se mettre à l'abri, mais l'un d'entre eux décide d'affronter les gouttes. Aussitôt, les parties de son corps exposées à l'eau sont en sang. Ruby réussit à rentrer chez elle et retrouve Rebecca, sa mère, Simon, son beau-père et Henri, son petit frère. Malgré toutes leurs précautions, Rebecca et Henri meurent. Simon décrète une interdiction totale d'utiliser l'eau.La pluie ne cesse de tomber. Il n'y a plus de téléphone ni d'internet. Selon les informations, un nuage de poussière porteur d'un virus se serait abattu sur la terre. Une pluie acide brule la peau et fait exploser les cellules. Un matin, le ciel est bleu. Ruby et Simon s'aventurent dans la ville et découvrent des scènes de pillages, cadavres, voitures entassées. Le temps de revenir à la maison, Simon crache le sang... Désormais, Ruby est seule et décide de rejoindre son père à Londres. Un long périple commence. Quand elle arrive enfin, la maison est vide mais Ruby découvre un mot de son père daté du 23 juin disant qu'il reviendra le 26. Sept semaines plus tard, Ruby a organisé sa survie et elle attend toujours...

7. Demain il sera trop tard de Jean-Christophe Tixier, publié aux éditions Rageot

Virgil vit dans l’insouciance. Le Terme diagnostiqué à sa naissance fait de lui un 81 (il va vivre 81 ans). Mais un jour, une Brigade tente de l’arrêter. Il s’enfuit. Débute alors sa descente aux enfers. Enna, elle, est Court Terme et vit dans le ghetto. Elle graffe sa révolte sur les murs des beaux quartiers. Quand son amie est tuée par un groupuscule proche du pouvoir, elle jure de la venger…
Traqué, Virgil rencontre une jeune geek, Lou, analyste de données, qui lutte clandestinement contre le système. Lui, Enna, Lou et d’autres sont décidés à se battre contre cette société totalitaire qui les a condamnés et à vivre intensément chaque jour, chaque minute, chaque seconde, qui restent !

8. Marie et Bronia de Natacha Henry, publié aux éditions Albin Michel Jeunesse

Sans sa sœur aînée Bronia, Marie Curie serait restée gouvernante d’enfants. Elle n’aurait jamais gagné Paris pour s’inscrire à la Sorbonne, ni épousé Pierre Curie, sans doute pas découvert la radioactivité et encore moins obtenu deux prix Nobel. Sans Marie, Bronia Dluska ne serait pas devenue l’une des premières femmes médecins, elle n’aurait pas ouvert le meilleur sanatorium de Pologne ni dévoué autant d’énergie à ses engagements, côtoyant les esprits les plus brillants de son temps. Entre la Pologne et Paris, de 1867 à 1934, les deux femmes ont tout partagé, ambitions professionnelles, douleurs de l’histoire, joies et drames privés. Toujours présentes l’une pour l’autre, travailleuses acharnées, Bronia et Marie étaient intimement convaincues que le progrès scientifique apporterait le bonheur à leurs semblables. Mais pour elles la famille passait avant tout. C’est le portrait croisé de ces pionnières, aux destins indissociables, que raconte Natacha Henry pour la première fois.

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