[ Un amour impossible de Christine Angot ]

Auteur : Christine Angot
Genre : littérature française
Edition Flammarion
Année 2015
216 pages


Résumé


Châteauroux, fin des années 1950. Pierre séduit Rachel mais refuse de l'épouser. Il accepte cependant d'avoir un enfant avec elle, Christine, qu'elle devra élever seule. A l’adolescence, Pierre reconnaît officiellement sa fille, qui, fascinée par ce qu’il lui fait découvrir, s’éloigne de sa mère.

Mon avis

Christine Angot ne fait pas partie de mes auteurs favoris même si je n'avais lu aucun de ses livres, la faute au personnage. Et puis, j'ai dû lire ce roman pour le boulot... et je n'ai pas changé d'avis sur l'auteur. 

Etant donné la quatrième de couverture et le titre, je m'attendais à ressentir un peu plus d'émotions. Mais non, une fois la dernière page tournée, je n'ai rien ressenti. La faute n'est pas au personnage qui aurait pu être émouvant, touchant s'ils n'avaient pas été portés par une autre plume. 

Le style, ici, je l'ai trouvé très plat. Pas de fioritures mais pas d'émotions non plus. Rien ne se passe, rien ne s'est passé. Je n'ai pas été immergé dans le livre ! C'est une lecture très froide. L'auteur a voulu y mettre des sensations mais la sauce ne prend pas du fait de son style détaché. La relation mère-fille, au centre de ce roman, n'est pas aussi émouvante que ce à quoi l'on pourrait s'attendre. Que ce soit pour la relation mère/fille ou pour la relation père/fille, tout est d'un cliché ! C'est froid et distant. Ce qui aurait pu être un roman bouleversant sur la filiation, n'arrive finalement aucune empathie, aucun désir de réconciliation. J'ai eu un mal fou à rester concentré et j'ai failli abandonner. 

En bref, pour moi, ce ne fut pas un plaisir de lecture. Le style ne correspond pas à ce que je recherche dans un livre. Je l'ai trouvé trop plat et les caractères des personnages ne sont abordés que superficiellement tout comme leurs sentiments. Il manquait un peu d'humanité pour ce sujet très grave de l'inceste. Je passe mon tour pour lire un prochain Angot, celui-ci ne m'a pas du tout convaincu. Dommage !

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