Genre : bandes dessinées
Editions Dargaud
Année 2012
96 pages
Mon avis
C'est l'histoire des hommes du 17ème Régiment d'Infanterie qui choisissent de se renommer "les Folies Bergère" car le rêve de ces soldats et de se rendre dans le célèbre cabaret parisien dès la fin de la Grande Guerre. Dans ce régiment, on rencontre différents profils de soldats : l'artiste, le bout-en-train, l'obsédé, le vaillant, le rigoureux etc. Un soldat juif passe au peloton d'exécution mais ne meurt pas. Intrigué, un prêtre se rend sur place et se rend compte de l'enfer de des tranchées.
Vous l'avez bien compris, il s'agit ici d'une bande dessinée historique qui relate le quotidien dans les tranchées de tout un régiment. Certaines scènes se passent hors du front et nous présentent Monet qui peint des nénuphars et qui est interrompu souvent par un jeune garçon dont le frère est à la guerre. On voit brièvement Clémenceau, ami de Monet...
Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette bande dessinée, hormis la sublime couverture, ce sont les allégories présentes tout le long de l'histoire. D'abord, il y a celle des taupes. Au tout début du tome, le narrateur compare les soldats aux taupes qu'il attrapait enfant et tout au long du récit, les soldats prennent à plusieurs moments les faciès des taupes dans leurs tranchées. J'ai bien aimé aussi les moments où ils parlent des religions. A l'époque, une grande partie de la société - et donc des soldats - était croyante voire pratiquante et dans les tranchées, la foi a pris une autre forme et c'est intriguant, des fois effrayant, de connaître les croyances de ces personnages.
En bref, j'ai adoré cette bande dessinée pour ses dessins en sépia, les traits sublimes. Ils laissent une sensation de "froid dans le dos". J'ai eu du mal à décrocher et le scénario n'y est pas pour rien car, l'histoire est captivante. J'ai tourné les pages avide d'en savoir davantage sur l'histoire de ce régiment, sur ces hommes. Pour moi, c'est un coup de cœur !
Ce que j'ai particulièrement aimé dans cette bande dessinée, hormis la sublime couverture, ce sont les allégories présentes tout le long de l'histoire. D'abord, il y a celle des taupes. Au tout début du tome, le narrateur compare les soldats aux taupes qu'il attrapait enfant et tout au long du récit, les soldats prennent à plusieurs moments les faciès des taupes dans leurs tranchées. J'ai bien aimé aussi les moments où ils parlent des religions. A l'époque, une grande partie de la société - et donc des soldats - était croyante voire pratiquante et dans les tranchées, la foi a pris une autre forme et c'est intriguant, des fois effrayant, de connaître les croyances de ces personnages.
En bref, j'ai adoré cette bande dessinée pour ses dessins en sépia, les traits sublimes. Ils laissent une sensation de "froid dans le dos". J'ai eu du mal à décrocher et le scénario n'y est pas pour rien car, l'histoire est captivante. J'ai tourné les pages avide d'en savoir davantage sur l'histoire de ce régiment, sur ces hommes. Pour moi, c'est un coup de cœur !
Commentaires
Enregistrer un commentaire