Réalisé par : Adam McKay
Avec Christian Bale, Brad Pitt, Ryan Gosling, Steve Carell …
Année 2015
Avec Christian Bale, Brad Pitt, Ryan Gosling, Steve Carell …
Année 2015
Mon avis
2005
à Wall Street, quelques individus se rendent compte des erreurs du système
financier américain. Ils profitent alors de l’aveuglement des médias, de l’Etat
ou des financiers pour faire fortune.
L’an
dernier, j’ai eu l’occasion de voir Le
loup de Wall Street où Léonardo Dicaprio campe un trader dans les années
1980. Y sont dépeints tous les travers liés à l’argent, drogue et prostitution
pour n’en citer que deux. Inspiré d’une histoire vraie, Le Loup de Wall Street est le parfait préquel à une autre histoire
inspirée de faits réels, je nomme The Big
Short. Car, ce film raconte avant tout la crise financière qui a ébranlé
les Etats Unis et par effet domino, toute l’économie mondiale.
Pour
un film sur l’économie, il pourrait nous perdre, devenir inintéressant aux yeux
du public non connaisseur du domaine des finances et finir par nous ennuyer.
Mais ici, la sauce prend. Avec réalisme et humour, il explique la crise
financière, la décortique et nous l’explique. A de nombreux moments, des
acronymes sont employés mais ils nous sont expliqués avec l’intervention de
personnages – de personnes – qui n’ont rien à faire dans l’histoire, du style
Selena Gomez. On ne devient pas pour autant un as de la finance, mais petit à
petit on comprend les erreurs si on peut les appeler comme ça. Les acteurs sont
quant à eux incroyables – ceci est mon avis personnel ! Christian Bale
campe un docteur en économie employé comme gérant d’un fonds d’une société banquière.
Il est le premier à relever l’échafaud bancal du système. Il est sans aucun
doute le personnage le plus fort car atteint d’une maladie de désocialisation,
on développe une empathie pour lui. Steve Carell, lui, campe un personnage en
deuil, qui vient de perdre son frère, trader à Wall Street qui s’est suicidé.
Il est certain que le système est pourri et cherche à le démontrer. Le jour où,
sur une erreur de nom et de numéro, il accueille Javier -Ryan Gosling-,
personnage antipathique au possible, il tombe des nus suite aux révélations que
ce dernier lui fait. Ryan Gosling, avec une coupe de cheveux interdite !,
le dit lui-même, il n’est pas le gentil de l’histoire. Je parle du meilleur à
la fin, je parle bien sûr de Brad Pitt – un de mes acteurs préférés, oui oui
oui. Lui, a le rôle d’un ancien trader qui a quitté Wall Street pour le
Colorado. Il incarne un personnage un brin paranoïaque, retiré alors du monde
réel de la finance. Il m’a fait rire et en même temps, il m’a touché car comme
Steve Carell, il a ses blessures et ses failles.
Finalement l’histoire de ce
casse « du siècle » est bien amère car la découverte des failles du
système a entraîné la chute des banques, la mise à pieds de leurs salariés et
la crise financière que l’on connaît tous. Cet amertume est particulièrement
mise en scène à la fin du film où l’on retrouve un père de famille qui louait
une maison en Floride à un bailleur qui avait le prêt pour l’achat de cette
maison au nom de son chien ! Ce père de famille se retrouve à la rue et
forcément, on ne peut pas rester de glace face à cette détresse.
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