Nationalité française
Genre : classique, science-fiction, littérature française
Paru en 1968
Parution dans la collection : 08/2021
416 pages
Après le coup de cœur pour son roman Ravage, je n'ai encore jamais tenté de lire un autre roman de cet auteur pourtant prolifique. Presque 25 ans après Ravage, un roman de SF où une panne d'électricité renverse le monde et provoque ce qui ressemble à une apocalypse, René Barjavel écrit en 1968 La nuit des temps, roman de science-fiction également où des explorateurs découvrent deux vies datées de plus 9000 ans dans la glace…
Mais au-delà du roman de SF, La nuit des temps est une aventure pour nos explorateurs et scientifiques, un roman d'amour mais surtout un roman politique et engagé qui résonne autrement quand on regarde le contexte de l'époque où il a été écrit (bombe atomique, guerre froide, révoltes populaires et étudiantes).
Au début de ma lecture, j'avoue avoir failli arrêter car la description des personnages m'a déplu. Mais comme arrêter un roman à la page 20 ne me ressemble pas, j'ai poursuivi et je dois bien avouer que j'ai bien fait car en dehors de cela ce roman m'a énormément plu, autant dans les thèmes qu'il soulève que dans la façon dont on est narré l'histoire.
Quand on enlève la misogynie et le sexisme dus à l'époque de l'écriture, René Barjavel arrive à créer une histoire originale et captivante dans sa construction entre passé et présent. La chute est quant à elle incroyable, j'ai même envie de rajouter : sidérante. Franchement, R. Barjavel frappe encore ici à grand coup avec ce roman qui va laisser ses traces en moi.
En bref, La nuit des temps s'est révélé une lecture proche du coup de cœur de la même manière que Ravage ou La planète des singes (de P. Boulle) ont laissé leurs traces dans mon parcours de lecture.
p. 11 :
Ses paupières sont gonflées, le blanc de ses yeux est strié de rouge. Il ne peut plus dormir, il ne peut plus pleurer, il ne peut pas oublier, c'est impossible.
La misogynie et le sexisme me font un peu peur mais ce roman devenu classique m'intrigue depuis un moment et tu m'as intriguée avec la fin !
RépondreSupprimerJ'avais adoré ado ! Je ne sais pas si mon avis changerait aujourd'hui... sûrement.
RépondreSupprimerRelu à plusieurs reprises...
RépondreSupprimerJe me rappelle avoir été fasciné, ado, par l'effort de mise en réseau international des ordinateurs pour décrypter le langage inconnu.
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola