[ Sleepy Hollow de Tim Burton ]

Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête avec Johnny Depp (Neverland, Pirates des Caraïbes, Edward aux mains d'argent) et Chritina Ricci (Pénélope, la Famille Addams, Casper ou encore Monster



     Ma sœur doit écrire pour le collège une nouvelle fantastique. Pour l'aider, on s'est mis à la télévision ce film merveilleux et fantastique (dans les deux sens). 

       Dans une atmosphère fin de siècle, un jeune policier, nommé Ichabod Crane, venant de New- York, se rend à Sleepy Hollow afin de résoudre une sombre histoire de meurtres en série. Le meurtrier décapite ses victimes et emporte la tête. Les "têtes importantes" du village lui raconte alors l'histoire du cavalier sans tête, qu'ils soupçonnent d'être derrière cette mascarade afin de se venger. Ne croyant pas à cette histoire abracadabrante de fantôme venu hanter ce pauvre village, le jeune homme se lance alors dans une enquête "sans queue ni tête". 

     Encore une fois, le grand réalisateur Tim Burton tape dans le mille avec cette adaptation d'une nouvelle de Washington Irving. Je ne l'avais encore jamais regardé et pourtant, on l'avait en k7, bien avant le DVD. J'ai sacrément bien aimé ; le réalisateur a inséré tous les ingrédients qu'il fallait pour intéresser quiconque. Les décors et angles de vue représentent bien cette atmosphère fin de siècle, en attente d'autre chose une fois le XiXè siècle entamé. Malgré que le film soit en couleur, j'ai trouvé que les couleurs prédominantes étaient le noir et gris, avec des touches de rouge représentant le sanglant de l'histoire (après tout c'est l'histoire d'un meurtrier). 
    J'ai vu que ce film avait été classé dans "Horreur". Je ne suis pas d'accord avec cette détermination : certes, il y avait beaucoup de sang, de mares de sang etc mais il n'y avait aucun passage qui provoquait l'effroi (même pour moi qui suis plutôt une petite nature). Au niveau des acteurs, Tim Burton ne se trompe jamais en prenant ici une grosse pointure tel que Johnny Depp, qui pour moi connaît son succès grâce à sa capacité à se métamorphoser pour mieux coller aux rôles qu'on lui propose. Pour Christina Ricci, je suis vraiment bluffée par cette actrice à chaque fois. Elle a la même capacité que Johnny Depp et on le repère grâce à ses nombreux rôles, tous différents (autant physiquement que psychologiquement). 
     Ensuite, j'ai trouvé certains rôles qui frôlaient le grotesque et qui alors, sublimaient les personnages principaux (beaux, jeunes, frais, touchés par l'amour, brave ...). Finalement, on ne peut pas parler d'un Tim Burton sans parler de la musique de Danny Elfman qui, on peut le dire, est un incroyable compositeur qui a la capacité de retranscrire toutes les émotions que la scène dégage mais qui peut également créer des émotions chez le téléspectateur qui appuie les scènes même si leur intérêt est moindre. 

Si vous n'êtes pas d'accord avec ce que j'ai ressenti à travers ce film, commentez. On ne se construit que par débat après tout (philosophie de Socrate et de Platon ^^).

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