[Uglies T.1 de Scott Westerfeld]

Tome 1 de la série "Uglies" de Scott Westerfeld

Résumé de la quatrième de couverture (éditions France Loisirs) : 

Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser ...
Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là- bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d’État : une manipulation.
Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection ?


     N'ayant rien d'autre à lire (qui ne soit ni Nerval ni Rimbaud), j'ai emprunté ces livres à ma petite sœur. Tout d'abord, ce livre et même cette saga a reçu nombre de titres dont celui de la meilleure œuvre de l'imaginaire dans la catégorie jeunesse. Il a été un vrai best- seller aux États- Unis à sa parution. 

    C'est moi qui l'avais acheté à C., il y a déjà un an de cela, car j'aimais bien la couverture et que je voulais le lire. 
Finalement, je l'ai enfin lu et fini (en même pas 2 jours). Il est très facile à lire, et contrairement à d'autres livres jeunesse que j'ai pu lire, j'ai trouvé que celui- ci était extrêmement bien écrit. 
     Au début, j'ai été perplexe. J'ai eu du mal à me plonger dans ce monde futuriste si proche et à la fois si éloigné du nôtre. Cependant, dès sa rencontre avec les Special Circumtances, ce n'est que de l'action qui s'enchaîne naturellement. A partir de ce moment-là, je n'ai plus réussi à décrocher de l'intrigue ! J'ai vraiment adoré ! L'intrigue est soutenue même si j'ai trouvé qu'elle avait du mal à démarrer. 
     Pour le thème, j'ai trouvé qu'il nous faisait réfléchir à ce que c'est la beauté dans notre monde actuel mais aussi réfléchir sur la question de l'esthétique, de l'écologie, ... c'est une véritable dystopie qui nous est dépeinte : les diktats de la mode comme manière de penser. Faut- il être beau pour pouvoir vivre et vivre bien? 
     Cela résonne comme un écho avec les polémiques qui concernent les emplois. Rappelons, qu'une étude a démontré que les femmes minces et "belles" sont mieux payées que les femmes plus "boulottes". Pourtant, il est de notoriété publique de s'afficher contre la maigreur extrême ou l'obésité morbide (qui n'est ici pas en question) et de promouvoir des types de beautés moins "risquées" et plus "naturelles".
     Puis, on suit les aventures de Tally, jeune fille ordinaire dont l'âge lui fait faire des bêtises (c'est l'adolescence). Celle- ci est en quelque sorte plongée dans un complot émanant de la sphère politique qui embrouille le cerveau de ses citoyens afin d'éviter toute rébellion. On peut alors s'interroger sur la question du pouvoir politique : ont- ils le droit d'exercer de telles pratiques sur un peuple inconscient des dérives de sa civilisation (tous les pays pratiquent ces opérations du genre très spéciales).
     En outre, je m'attendais pas à cette fin même si elle était logique si l'on suit l'histoire de la dernière partie du bouquin. Et du coup, j'ai hâte de commencer le deuxième qui j'espère sera aussi bien. 




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