Résumé
Dans l'Angleterre du XIIè siècle, on suit Tom le Bâtisseur et plusieurs autres protagonistes dans une grande aventure historique : la construction d'une cathédrale.
Mon avis
Après un Top Ten Tuesday sur les livres les plus impressionnants (où ce livre avait parfaitement trouvé sa place), Mes Instants Lectures (son avis >> I C I << ) m'a proposé une lecture commune pour vaincre cette terrible peur que j'avais de commencer ce livre dont j'avais pourtant entendu que du bien sur maintes et maintes blogs. Aux Livres de mes Ruches nous a rejoint dans cette aventure.
Au début, j'ai été emballée de l'avoir en lecture commune, puis quand j'ai commencé le début, je me suis demandé dans quoi je m'étais embarquée. Il y a 1050 pages ! C'est un gros pavé et je n'étais pas sûre d'en voir la fin.
Cependant, sachez que j'ai été totalement prise, absorbée par l'histoire. J'ai lu beaucoup d'avis qui en parlait comme une "fresque médiévale" et je ne vois pas de meilleurs mots pour décrire l'histoire. C'est dans un Moyen- Age telle que je l'avais imaginé et telle que l'on me l'a dépeint dans mes cours d'Histoire que l'histoire se lit à l'Histoire pour nous faire suivre une véritable épopée.
On y découvre des manigances dans les sphères politiques et religieuses. Ken Follett n'hésite pas à utiliser les ellipses pour développer l'histoire, l'intrigue, les personnages et le contexte.
Par ailleurs, tout ceci est la trame de fond. Car il y a les personnages. Dans leur diversité, ils représentent toute la société médiévale, toutes les classes sociales de l'époque : religieux, paysans, commerçants, nobles et bourgeois. On voit alors que les vies de ces classes- là ne sont pas fragmentées. Sans aller à dire qu'ils traînent ensemble, ils se côtoient et à partir de ces rencontres, on découvre des rapports de force qui sont incroyables. Les personnages ont des caractères bien différents. Chez un, on découvre l'ambition, chez un autre, l'envie et la jalousie et puis chez d'autres, on découvre la volonté de réaliser un rêve.
Chacun de ces personnages est pris dans l'engrenage de la vie. Ils se rencontrent, se suivent, se trahissent, s'aiment ou se quittent. Rien que ça c'est magnifique (oui, j'y vais fort). Le destin leur réserve beaucoup de surprises et nous en réserve beaucoup également.
Car comme je l'ai dit plus haut, une fois dans l'histoire, il est difficile d'en ressortir. On en devient nous- même un personnage, un personnage invisible certes. C'est tellement bien décrit, qu'on se fond dans l'histoire. On voudrait y être en chair et en os pour prévenir les personnages auxquels on s'attache des embûches qu'ils vont bientôt rencontrer.
Parlons un peu plus de mon impression de lecture : mon personnage préféré est Tom car du début à la fin, il reste constant dans sa personnalité. Il est torturé mais pas trop. Il est passionné mais il est doux (même si des fois, il paraît plus bourru que doux). Le deuxième personnage que j'ai bien aimé, c'est Alfred, le fils d'Ellen (encore un personnage qui fait fondre mon coeur de lectrice). Par contre, la tête à claque du roman est William Hamleigh. Je le hais ! Comment il peut être aussi pervers ? Il est vraiment antipathique et à chaque passage avec lui, je me demandais s'il allait vivre tellement il est méchant. L'autre détestable personnage est l'évêque Waleran. Il est manipulateur et il s'en fout de marcher sur les gens, tant que ça peut l'élever socialement.
Je crois avoir fait le tour de mes impressions de lecture. En bref, j'ai adoré cette fresque et il m'aurait presque donné envie de vivre au Moyen- Age, en Angleterre. J'ai trouvé ce pavé vraiment intéressant. Il m'a plu dès la "scène d'ouverture" où je me demandais l'importance de cette scène (et on le découvre très rapidement). Je vous le conseille vraiment si vous aimez comme moi l'Histoire, l'Angleterre et le Moyen- Age.
Au début, j'ai été emballée de l'avoir en lecture commune, puis quand j'ai commencé le début, je me suis demandé dans quoi je m'étais embarquée. Il y a 1050 pages ! C'est un gros pavé et je n'étais pas sûre d'en voir la fin.
Cependant, sachez que j'ai été totalement prise, absorbée par l'histoire. J'ai lu beaucoup d'avis qui en parlait comme une "fresque médiévale" et je ne vois pas de meilleurs mots pour décrire l'histoire. C'est dans un Moyen- Age telle que je l'avais imaginé et telle que l'on me l'a dépeint dans mes cours d'Histoire que l'histoire se lit à l'Histoire pour nous faire suivre une véritable épopée.
On y découvre des manigances dans les sphères politiques et religieuses. Ken Follett n'hésite pas à utiliser les ellipses pour développer l'histoire, l'intrigue, les personnages et le contexte.
Par ailleurs, tout ceci est la trame de fond. Car il y a les personnages. Dans leur diversité, ils représentent toute la société médiévale, toutes les classes sociales de l'époque : religieux, paysans, commerçants, nobles et bourgeois. On voit alors que les vies de ces classes- là ne sont pas fragmentées. Sans aller à dire qu'ils traînent ensemble, ils se côtoient et à partir de ces rencontres, on découvre des rapports de force qui sont incroyables. Les personnages ont des caractères bien différents. Chez un, on découvre l'ambition, chez un autre, l'envie et la jalousie et puis chez d'autres, on découvre la volonté de réaliser un rêve.
Chacun de ces personnages est pris dans l'engrenage de la vie. Ils se rencontrent, se suivent, se trahissent, s'aiment ou se quittent. Rien que ça c'est magnifique (oui, j'y vais fort). Le destin leur réserve beaucoup de surprises et nous en réserve beaucoup également.
Car comme je l'ai dit plus haut, une fois dans l'histoire, il est difficile d'en ressortir. On en devient nous- même un personnage, un personnage invisible certes. C'est tellement bien décrit, qu'on se fond dans l'histoire. On voudrait y être en chair et en os pour prévenir les personnages auxquels on s'attache des embûches qu'ils vont bientôt rencontrer.
Parlons un peu plus de mon impression de lecture : mon personnage préféré est Tom car du début à la fin, il reste constant dans sa personnalité. Il est torturé mais pas trop. Il est passionné mais il est doux (même si des fois, il paraît plus bourru que doux). Le deuxième personnage que j'ai bien aimé, c'est Alfred, le fils d'Ellen (encore un personnage qui fait fondre mon coeur de lectrice). Par contre, la tête à claque du roman est William Hamleigh. Je le hais ! Comment il peut être aussi pervers ? Il est vraiment antipathique et à chaque passage avec lui, je me demandais s'il allait vivre tellement il est méchant. L'autre détestable personnage est l'évêque Waleran. Il est manipulateur et il s'en fout de marcher sur les gens, tant que ça peut l'élever socialement.
Je crois avoir fait le tour de mes impressions de lecture. En bref, j'ai adoré cette fresque et il m'aurait presque donné envie de vivre au Moyen- Age, en Angleterre. J'ai trouvé ce pavé vraiment intéressant. Il m'a plu dès la "scène d'ouverture" où je me demandais l'importance de cette scène (et on le découvre très rapidement). Je vous le conseille vraiment si vous aimez comme moi l'Histoire, l'Angleterre et le Moyen- Age.
Je suis ravie qu'il t'ait plu ! Effectivement, tout l'enjeu est de ne pas se laisser décourager par le nombre de pages ! Une fois lancé, ça roule !
RépondreSupprimerC'est un roman qui m'impressionnait aussi. Pourtant, je l'ai dévoré et ça a été un coup de coeur !
RépondreSupprimerJ'ai prévu de le commencer ce soir... Je suis bien contente qu'il vous ait plu, ça me conforte dans l'idée que 1050 pages, ça fait même pas peur ! (ou presque...)
RépondreSupprimerVoici enfin ma chronique ! http://auxlivresdemesruches.wordpress.com/2013/10/06/ken-follett-les-piliers-de-la-terre/
RépondreSupprimerComme tu peux le voir, j'ai également beaucoup aimé...