Auteur : Vincent Villeminot
Genre : anticipation, thriller psychologique
Editions Nathan
Paru en 2013
448 pages
Genre : anticipation, thriller psychologique
Editions Nathan
Paru en 2013
448 pages
Editions Nathan : lien sur le site web
Résumé
Sixie- Dreamy vit chez sa sœur Mathilde et fabrique des films inspirés de ses rêves. Elle les diffuse ensuite sur DKB, un réseau social qui a démodé Facebook et où la confidentialité n'est plus de mise. Plus aucune vie privée, tout est dévoilé. Dans ce réseau social d'un nouveau genre, il existe une face sombre appelée My Dark Places où ceux qui le souhaitent peuvent écrire et diffuser tous leurs cauchemars. Ces réseaux sociaux d'un nouveau genre voient émerger une délinquance du web que la brigade numérique surveiller. Sixie devient alors un enjeu pour toutes les guerillas du web où la vérité ne fait pas bon d'émerger.
Mon avis
En premier lieu, je tiens à remercier l'opération de Nathan qui s'appelle Lire en Live et qui me permet de découvrir ce roman avant sa sortie en librairie (le 12 septembre). C'est une chance pour moi d'avoir été choisie par l'équipe de Lire en live pour la finale des chroniqueurs.
Le titre de l'ouvrage m'a tout de suite parlé car je suis actuellement un cursus Information- Communication et on travaille beaucoup sur la notion de réseau et sur les réseaux sociaux (usages, modes, droit ...). De plus, travaillant en parallèle dans un collège, il nous est demandé d'enseigner aux élèves les pièges de ces outils du web 2.0. Alors, quand je l'ai lu, je pensais qu'il s'agirait d'un focus sur les dangers des forums, des chats en ligne, de Facebook, Google+ ou Twitter. Mais ici, il s'agit d'un tout autre type de réseaux même si l'auteur a gardé les mêmes, il en a créé deux autres et a poussé à l’extrême les problématiques que posent Facebook, Twitter, Tumblr etc. En choisissant cela comme trame, il ne rend que plus effrayant une réalité des réseaux sociaux que nous ne percevons pas toujours.
En suivant les codes du thriller habituel, on plonge tout droit en 201. dans l'enfer du réseau où l'on suit plusieurs personnages principaux qui nous donnent petit à petit des éléments sur l'histoire, sur leurs motivations et leurs souhaits. Derrière leurs écrans, il est devenu une mode de raconter ses rêves sur My Dark Places et en parallèle, ces mêmes personnes ont un profil jour qui, lui, est accessible à tout internaute. Rien n'est confidentiel : photos, infos et statuts.
En parallèle, se sont développés les snuff movies - vous savez, ces mini- films qui reprennent des crimes en direct : viols, meurtres, tabassages, kidnapping ... - et la brigade numérique dont l'inspecteur Fanelli se bat contre ses délinquants d'un nouveau genre. Puis, d'un autre côté, il y a les hackers et la société de NADA#1 que Cesar Diaz dirige. Celle- ci m'a étrangement fait penser aux Anonymous ... en tout cas, au début du livre, car le hacking se transforme très vite en crimes organisés et il devient l'ennemi numéro 1 sur le territoire européen.
Donc maintenant, que je vous ai explicité le monde que Vincent Villeminot a créé dans ce premier tome, voici mon avis.
Au début, j'ai un peu été perturbée par l'enchaînement des styles. En effet, un coup, on a une page qui sort tout droit du réseau en en reprenant la mise en page et puis d'un coup, on passe à une narration plus classique, centrée cette fois- ci sur les personnages principaux. Rajoutez à cela, dès le départ, une mise en situation qui pose problème (en tout cas qui m'a posé problème) car j'ai eu du mal à tout comprendre (et ce n'est pas la faute de l'auteur qui a vraiment décrit tout son univers avec les détails qui changent de notre quotidien et d'expliquer le fonctionnement du réseau social majoritaire. Puis, comme je l'ai déjà mentionné, il y a une multitude personnages principaux les uns différents des autres.
Au départ, j'ai eu un peu de mal pour me repérer (entre les pseudos, les vrais noms, les relation sur le net ou hors du net). Cependant, une fois que je me suis habitée à tous ces personnages, j'ai plongé direct dans l'histoire pour n'en ressortir que 447 pages plus tard. L'action est vraiment resserrée sur un laps de temps réduit qui n'a fait que me retenir dans l'intrigue. On ne sort pas du livre, on y reste dans cet univers des réseaux.
En bref, j'ai bien aimé le monde que l'auteur a inventé. Il soulève des préoccupations qu'il ne faut pas oublier. On en a pas conscience mais chaque navigation laisse des traces et il est très facile pour les âmes malveillantes de s'en emparer. Ce livre peut être une véritable prise de conscience des dangers qui nous entourent pour les plus jeunes. Même si l'action se passe dans un monde parallèle au nôtre et dans une époque pas trop lointaine - même si on ne connaît pas vraiment la date - l'intrigue est proche de notre réalité. Malheureusement, les snuff movies, ça existe et malheureusement il y a des dérangés partout même si ces derniers se cachent derrière un écran. Tout n'est pas rose dans l'univers du web ... Vivement le deuxième tome pour continuer à suivre cette histoire et ces personnages.
Le titre de l'ouvrage m'a tout de suite parlé car je suis actuellement un cursus Information- Communication et on travaille beaucoup sur la notion de réseau et sur les réseaux sociaux (usages, modes, droit ...). De plus, travaillant en parallèle dans un collège, il nous est demandé d'enseigner aux élèves les pièges de ces outils du web 2.0. Alors, quand je l'ai lu, je pensais qu'il s'agirait d'un focus sur les dangers des forums, des chats en ligne, de Facebook, Google+ ou Twitter. Mais ici, il s'agit d'un tout autre type de réseaux même si l'auteur a gardé les mêmes, il en a créé deux autres et a poussé à l’extrême les problématiques que posent Facebook, Twitter, Tumblr etc. En choisissant cela comme trame, il ne rend que plus effrayant une réalité des réseaux sociaux que nous ne percevons pas toujours.
En suivant les codes du thriller habituel, on plonge tout droit en 201. dans l'enfer du réseau où l'on suit plusieurs personnages principaux qui nous donnent petit à petit des éléments sur l'histoire, sur leurs motivations et leurs souhaits. Derrière leurs écrans, il est devenu une mode de raconter ses rêves sur My Dark Places et en parallèle, ces mêmes personnes ont un profil jour qui, lui, est accessible à tout internaute. Rien n'est confidentiel : photos, infos et statuts.
En parallèle, se sont développés les snuff movies - vous savez, ces mini- films qui reprennent des crimes en direct : viols, meurtres, tabassages, kidnapping ... - et la brigade numérique dont l'inspecteur Fanelli se bat contre ses délinquants d'un nouveau genre. Puis, d'un autre côté, il y a les hackers et la société de NADA#1 que Cesar Diaz dirige. Celle- ci m'a étrangement fait penser aux Anonymous ... en tout cas, au début du livre, car le hacking se transforme très vite en crimes organisés et il devient l'ennemi numéro 1 sur le territoire européen.
Donc maintenant, que je vous ai explicité le monde que Vincent Villeminot a créé dans ce premier tome, voici mon avis.
Au début, j'ai un peu été perturbée par l'enchaînement des styles. En effet, un coup, on a une page qui sort tout droit du réseau en en reprenant la mise en page et puis d'un coup, on passe à une narration plus classique, centrée cette fois- ci sur les personnages principaux. Rajoutez à cela, dès le départ, une mise en situation qui pose problème (en tout cas qui m'a posé problème) car j'ai eu du mal à tout comprendre (et ce n'est pas la faute de l'auteur qui a vraiment décrit tout son univers avec les détails qui changent de notre quotidien et d'expliquer le fonctionnement du réseau social majoritaire. Puis, comme je l'ai déjà mentionné, il y a une multitude personnages principaux les uns différents des autres.
Au départ, j'ai eu un peu de mal pour me repérer (entre les pseudos, les vrais noms, les relation sur le net ou hors du net). Cependant, une fois que je me suis habitée à tous ces personnages, j'ai plongé direct dans l'histoire pour n'en ressortir que 447 pages plus tard. L'action est vraiment resserrée sur un laps de temps réduit qui n'a fait que me retenir dans l'intrigue. On ne sort pas du livre, on y reste dans cet univers des réseaux.
En bref, j'ai bien aimé le monde que l'auteur a inventé. Il soulève des préoccupations qu'il ne faut pas oublier. On en a pas conscience mais chaque navigation laisse des traces et il est très facile pour les âmes malveillantes de s'en emparer. Ce livre peut être une véritable prise de conscience des dangers qui nous entourent pour les plus jeunes. Même si l'action se passe dans un monde parallèle au nôtre et dans une époque pas trop lointaine - même si on ne connaît pas vraiment la date - l'intrigue est proche de notre réalité. Malheureusement, les snuff movies, ça existe et malheureusement il y a des dérangés partout même si ces derniers se cachent derrière un écran. Tout n'est pas rose dans l'univers du web ... Vivement le deuxième tome pour continuer à suivre cette histoire et ces personnages.
Il me fait envie!
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