Genre : contemporain, drame
Editions Le Serpent à plumes
Année 2014
295 pages
Résumé
Depuis la mort de sa mère, Mifti vit avec sa soeur et son frère. Adolescente, elle n'est pas surveillée par sa soeur qui ne sait plus comment s'y prendre avec elle. Mifti sort, Mifti boit, Mifti sèche les cours et surtout Mifti sedrogue à outrance.
Mon avis
Me basant juste sur la première de couverture, j'étais persuadée de commencer un roman policier. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un roman contemporain ! Mais passons ...
Mifti est une adolescente complètement décalée. Elle a été marquée par sa mère, une alcoolique dépressive et folle. Mifti n'en revient toujours pas que sa mère l'a abandonnée. Pour se sentir proche de sa mère, elle boit, se drogue et sort beaucoup. Elle réfléchit à sa vie et philosophe avec ses amis.
Après cette lecture, je suis perplexe. Perplexe par un style bien lourdaud. Les phrases y sont trop longues, sans queue ni tête. Je suis allée jusqu'au bout du roman mais je ne peux pas certifier d'avoir suivi et compris toutes les pensées du personnage principal qui est également la narratrice de l'histoire. Je ne sais pas si ce problème vient de la traduction en version française ou s'ils sont également présents dans la version originale - allemande.
J'ai trouvé le personnage très antipathique ; pas attachante pour un sou. Je l'ai trouvé également pathétique : j'avais pitié d'elle. Elle se prenait pour beaucoup plus importante qu'elle ne l'était. Et puis, ses petits problèmes d'ados argentés sont agaçants. Okay elle a eu une enfance difficile et traumatisante mais est-ce suffisant pour être aussi folle.
Elle reproduit un schéma qu'elle a pris comme modèle dès sa plus tendre enfance : sa mère. Mifti veut être beaucoup plus intéressante qu'elle ne l'est vraiment : elle est vulgaire et menteuse. Elle parle crûment. L'auteur a écrit ce livre à 17 ans ; il s'agit donc d'une toute première parution pour cette jeune auteure. J'ai d'ailleurs eu l'impression qu'à travers Mifti, c'était l'auteur qui parlait de ses affres d'adolescence. Il faut clairement être perturbée pour sortir un tel livre. Surtout, que Mifti veut avoir un comportement d'adulte alors qu'elle adopte simplement un comportement d'enfant gâté. Elle m'a fait penser à un personnage de la série pour ados, Gossip Girl.
Sincèrement, je n'ai pas aimé. Le langage m'a totalement déplu et Mifti m'a agacée et ne m'a pas du tout intéressée. L'histoire n'est même pas intéressante. On ne peut même pas parler d'une intrigue car le tout a un rendu très plat, très unidimensionnel. Je n'ai pas tout compris à la pensée de Mifti et je ne compte absolument pas le relire. Cela n'est pas mon genre de littérature ; et pourtant, je suis très bon public en temps ordinaire.
Mifti est une adolescente complètement décalée. Elle a été marquée par sa mère, une alcoolique dépressive et folle. Mifti n'en revient toujours pas que sa mère l'a abandonnée. Pour se sentir proche de sa mère, elle boit, se drogue et sort beaucoup. Elle réfléchit à sa vie et philosophe avec ses amis.
Après cette lecture, je suis perplexe. Perplexe par un style bien lourdaud. Les phrases y sont trop longues, sans queue ni tête. Je suis allée jusqu'au bout du roman mais je ne peux pas certifier d'avoir suivi et compris toutes les pensées du personnage principal qui est également la narratrice de l'histoire. Je ne sais pas si ce problème vient de la traduction en version française ou s'ils sont également présents dans la version originale - allemande.
J'ai trouvé le personnage très antipathique ; pas attachante pour un sou. Je l'ai trouvé également pathétique : j'avais pitié d'elle. Elle se prenait pour beaucoup plus importante qu'elle ne l'était. Et puis, ses petits problèmes d'ados argentés sont agaçants. Okay elle a eu une enfance difficile et traumatisante mais est-ce suffisant pour être aussi folle.
Elle reproduit un schéma qu'elle a pris comme modèle dès sa plus tendre enfance : sa mère. Mifti veut être beaucoup plus intéressante qu'elle ne l'est vraiment : elle est vulgaire et menteuse. Elle parle crûment. L'auteur a écrit ce livre à 17 ans ; il s'agit donc d'une toute première parution pour cette jeune auteure. J'ai d'ailleurs eu l'impression qu'à travers Mifti, c'était l'auteur qui parlait de ses affres d'adolescence. Il faut clairement être perturbée pour sortir un tel livre. Surtout, que Mifti veut avoir un comportement d'adulte alors qu'elle adopte simplement un comportement d'enfant gâté. Elle m'a fait penser à un personnage de la série pour ados, Gossip Girl.
Sincèrement, je n'ai pas aimé. Le langage m'a totalement déplu et Mifti m'a agacée et ne m'a pas du tout intéressée. L'histoire n'est même pas intéressante. On ne peut même pas parler d'une intrigue car le tout a un rendu très plat, très unidimensionnel. Je n'ai pas tout compris à la pensée de Mifti et je ne compte absolument pas le relire. Cela n'est pas mon genre de littérature ; et pourtant, je suis très bon public en temps ordinaire.
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