Genre : manga
Edition Ki-Oon
Année 2015
232 pages
Mon avis
Cet auteur a l'habitude de nous gâter en très peu de tomes. J'ai lu et apprécié précédemment de lui le manga Prophecy qui mettait en scène une population ravagée par le phénomène des réseaux sociaux et par la violence qu'ils engendrent dans cette même population.
Dans cette nouvelle série en deux tomes, l'auteur, Tetsuya Tsutsui aborde un thème qui lui est cher, la liberté d'expression et la censure au Japon (et pas que ...). L'histoire est celle d'un mangaka qui veut faire publier une histoire d'horreur. Son histoire va être jugée trop violente par une autorité nouvelle de censure qui s'octroie le droit d'étiqueter et de retirer de la vente toutes histoires jugées moralement préjudiciables.
Ce thème est très important pour l'auteur car il s'est rendu compte un jour que certains de ses titres de manga ont été censurés et retirés de certaines bibliothèques. Pour lui, il est honteux de ne pas avoir pu défendre son ouvrage avant qu'il soit censuré. Il profite de Poison City pour signaler et prévenir des censures sélectives et orchestrées par des autorités dont le pouvoir est très flou. Il signale également que le monde de l'édition n'est pas à l'abri et qu'encore de nos jours, une vague de censure et d'atteinte à la liberté de création existent encore et qu'il faut y faire attention si l'on ne veut pas au long terme se retrouver avec des publications contrôlées.
Dans ce pamphlet (attention : mot à sens fort), l'auteur utilise tous les codes du thriller psychologique pour nous faire nous angoisser sur une histoire qui n'est pas du tout effrayante. De plus, il alterne les passages sur le mangaka, les pages du manga d'horreur réalisé par son personnage principal et des retransmissions de journaux télévisés qui expliquent le contexte et présentent les personnages qui sont contre la création libre des artistes.
Dans ce manga au thème très fort et résolument actuel, on en apprend davantage sur le monde de l'édition et sur son rapport au pouvoir. Il rappelle l'instabilité et la susceptibilité des pouvoirs dans l'édition. C'est prenant de voir à quel point les libertés restent menacées et c'est encore plus prenant de les voir menacer dans un manga. J'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans les autres séries du même auteur : du suspense et de l'impatience d'en connaître le dénouement ! Viteeeee le second tome !
Dans cette nouvelle série en deux tomes, l'auteur, Tetsuya Tsutsui aborde un thème qui lui est cher, la liberté d'expression et la censure au Japon (et pas que ...). L'histoire est celle d'un mangaka qui veut faire publier une histoire d'horreur. Son histoire va être jugée trop violente par une autorité nouvelle de censure qui s'octroie le droit d'étiqueter et de retirer de la vente toutes histoires jugées moralement préjudiciables.
Ce thème est très important pour l'auteur car il s'est rendu compte un jour que certains de ses titres de manga ont été censurés et retirés de certaines bibliothèques. Pour lui, il est honteux de ne pas avoir pu défendre son ouvrage avant qu'il soit censuré. Il profite de Poison City pour signaler et prévenir des censures sélectives et orchestrées par des autorités dont le pouvoir est très flou. Il signale également que le monde de l'édition n'est pas à l'abri et qu'encore de nos jours, une vague de censure et d'atteinte à la liberté de création existent encore et qu'il faut y faire attention si l'on ne veut pas au long terme se retrouver avec des publications contrôlées.
Dans ce pamphlet (attention : mot à sens fort), l'auteur utilise tous les codes du thriller psychologique pour nous faire nous angoisser sur une histoire qui n'est pas du tout effrayante. De plus, il alterne les passages sur le mangaka, les pages du manga d'horreur réalisé par son personnage principal et des retransmissions de journaux télévisés qui expliquent le contexte et présentent les personnages qui sont contre la création libre des artistes.
Dans ce manga au thème très fort et résolument actuel, on en apprend davantage sur le monde de l'édition et sur son rapport au pouvoir. Il rappelle l'instabilité et la susceptibilité des pouvoirs dans l'édition. C'est prenant de voir à quel point les libertés restent menacées et c'est encore plus prenant de les voir menacer dans un manga. J'ai retrouvé ce que j'avais aimé dans les autres séries du même auteur : du suspense et de l'impatience d'en connaître le dénouement ! Viteeeee le second tome !
Second tome désormais paru... Manifestement, l'auteur n'a pas souhaité étirer l'histoire avec moult rebondissements - mais nous "avertir", puis passer à autre chose?
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