Genre : contemporain
Editions Au Diable Vauvert
Année 2014
224 pages
Résumé
Guylain Vignolles a l'habitude, chaque jour dans le RER, de lire des pages sauvées d'une machine qui détruit les livres, la Zerstor 500...
Mon avis
Intriguée depuis la sortie de ce roman, ce n'est qu'un an plus tard que je le lis... et je regrette d'avoir tant attendu ! Ce roman est un pur coup de cœur...
L'histoire est celle d'un homme ordinaire, assommé par un boulot dont il ne parvient que très difficilement à s'extraire et cela passe par la lecture à voix haute de bouts de feuilles récupérés dans la machine qu'il contrôle la journée durant. Son boulot l'exècre, lui, l'attaché aux mots qui pourtant assiste chaque jour à la destruction de centaines, de milliers d'ouvrages invendus.
Forcément, on a de la compassion pour ce jeune homme d'une trentaine d'années mais on ressent très vite une sorte d'amitié, un attachement pour ce personnage profondément gentil et humain. Très vite on se prend au jeu de la lecture et on plonge dans une mise en abîme où lecteur est lecteur d'un lecteur... Ce procédé a fait un effet de fou sur ma lecture, j'ai été prise au jeu et j'ai voulu beaucoup plus pour ce Guylain Vignolles qui, la faute à son patronyme, a souvent été moqué à l'école et au quotidien.
Ce court récit est un conte où, en quelques pages, on assiste à un bout de vie de Guylain à un moment où sa vie est bouleversée par un événement. Il ne pensait pas qu'en prenant ce RER, en s'asseyant sur ce strapontin et en lisant son tas de feuillets quotidiens jusqu'à sa station d'arrivée... sa vie changerait. C'est un personnage authentique dont on pourrait presque s'identifier.
Pour moi, ce livre a été fulgurant ; j'ai trouvé l'histoire sublime et j'avais envie de plonger dans le livre pour suivre le personnage principal comme son ombre. J'avais envie de l'entendre me lire des feuillets, j'avais envie d'assister à sa quête et j'avais envie de le réconforter, de le sortir de sa torpeur quotidienne. C'est clair que ce livre m'a fait ressentir énormément de choses, c'est un coup de coeur sublime que je ne peux que le conseiller. Le style n'y est pas pour rien dans l'affaire ; l'auteur, avec un style détaché mais avec une bonne dose d'humour noir et de troisième degré, nous raconte la vie de ce pauvre et de ce très doux Guylain. J'ai eu envie de le prendre sous mon aile et surtout de discuter avec lui !
L'histoire est celle d'un homme ordinaire, assommé par un boulot dont il ne parvient que très difficilement à s'extraire et cela passe par la lecture à voix haute de bouts de feuilles récupérés dans la machine qu'il contrôle la journée durant. Son boulot l'exècre, lui, l'attaché aux mots qui pourtant assiste chaque jour à la destruction de centaines, de milliers d'ouvrages invendus.
Forcément, on a de la compassion pour ce jeune homme d'une trentaine d'années mais on ressent très vite une sorte d'amitié, un attachement pour ce personnage profondément gentil et humain. Très vite on se prend au jeu de la lecture et on plonge dans une mise en abîme où lecteur est lecteur d'un lecteur... Ce procédé a fait un effet de fou sur ma lecture, j'ai été prise au jeu et j'ai voulu beaucoup plus pour ce Guylain Vignolles qui, la faute à son patronyme, a souvent été moqué à l'école et au quotidien.
Ce court récit est un conte où, en quelques pages, on assiste à un bout de vie de Guylain à un moment où sa vie est bouleversée par un événement. Il ne pensait pas qu'en prenant ce RER, en s'asseyant sur ce strapontin et en lisant son tas de feuillets quotidiens jusqu'à sa station d'arrivée... sa vie changerait. C'est un personnage authentique dont on pourrait presque s'identifier.
Pour moi, ce livre a été fulgurant ; j'ai trouvé l'histoire sublime et j'avais envie de plonger dans le livre pour suivre le personnage principal comme son ombre. J'avais envie de l'entendre me lire des feuillets, j'avais envie d'assister à sa quête et j'avais envie de le réconforter, de le sortir de sa torpeur quotidienne. C'est clair que ce livre m'a fait ressentir énormément de choses, c'est un coup de coeur sublime que je ne peux que le conseiller. Le style n'y est pas pour rien dans l'affaire ; l'auteur, avec un style détaché mais avec une bonne dose d'humour noir et de troisième degré, nous raconte la vie de ce pauvre et de ce très doux Guylain. J'ai eu envie de le prendre sous mon aile et surtout de discuter avec lui !
Je l'ai lu l'an passé et j'en garde un très bon souvenir. Le personnage est vraiment attachant. Les passages avec les personnes âgées sont très très drôles.
RépondreSupprimerOui, les passages dans la maison de retraite sont très drôles :)
SupprimerJe ne sais pas encore combien de temps je vais résister à ce bouquin... J'ai peur de la déception mais ce coup de coeur donne envie... !
RépondreSupprimerIl ne faut pas résister plus longtemps ;)
Supprimer