[ Fight Club 2 de Chuck Pahlaniuk & Cameron Stewart ]

Scénariste : Chuck Pahlaniuk
Dessinateur : Cameron Stewart
Genre : bande dessinée (comics), thriller
Editions Super 8
Parution avril 2016
264 pages


Mon avis


Fight Club est l'un de mes romans préférés. Je vous en ai parlé souvent sans pour autant partager mon avis de lecture car j'ai découvert le roman bien avant de commencer mon blog. J'ai insisté à chaque foi que je vous en ai parlé sur le style inimitable de Chuck Pahlaniuk et de son don de mettre en scène de personnages qui vivent en marge de la société. Dans ce premier livre, il mettait en avant le narrateur, qui n'avais alors pas de nom et qui était insomniaque, fréquentant les cercles de paroles. 

Fight Club 2 reprend le même univers et les mêmes personnages mais dix ans plus tard. Le narrateur a un nom, il se nomme Sebastian, il est traité pour sa schizophrénie et il est marié avec Marla avec qui il a eu un enfant. La vie n'est pas fun pour le couple et Marla s'ennuie. Pour retrouver le Tyler qui la faisait rêver, elle jette les médicaments de Sebastian ; celui-ci ne se rend compte de rien et Tyler refait peu à peu à surface. 

Dans ce second tome, la genèse et l'histoire de Tyler Durden et du narrateur nous sont expliquées sous la forme de comics. Ce second tome est inracontable tellement il se passe de choses ! Mais retenez que la secte terroriste (ou apocalyptico-terroriste) - le Projet Chaos - est toujours en activité et sous les ordres de Tyler Durden. 

Avant de commencer ce second tome, il FAUT avoir lu le premier roman car il en est la suite - et non la suite du film ! J'y ai retrouvé l'ambiance qui m'avait tant plu dans le roman... enfin presque. Dans plusieurs courts passages, l'auteur en personne se met en scène et met en scène sa manière de travailler avec un groupe d'écriture qui commente ses choix narratifs. Au début, c'est marrant de voir l'histoire évoluer en fonction des discussions de ces personnages-là mais on finit par se lasser. En particulier dans les dix dernières pages où Chuck Pahlaniuk a décidé de laisser une nouvelle fois une fin ouverte sur l'entité qu'est son personnage, Tyler Durden. Toutefois, l'interruption casse le rythme final qui est certes soutenu mais est entrecoupé des interventions de l'auteur. Je comprends qu'un mythe autour de Chuck Pahlaniuk se soit créé et se soit développé depuis la parution et le succès du premier tome mais, j'ai eu l'impression qu'il essayait de légitimer ce second tome comme la suite logique du roman.

Une photo publiée par E-tyne (@dal_eg) le

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