Auteur : Luis Sepulveda
Genre : nouvelles, littérature hispanophone,
Editions Points
Paru en avril 2002
160 pages
Genre : nouvelles, littérature hispanophone,
Editions Points
Paru en avril 2002
160 pages
Résumé
Dans le Journal d'un tueur sentimental, un homme épris d'une belle Française néglige le contrat pour lequel il a été payé et part dans une course effrenée, de la Turquie au Mexique, à la poursuite d'une «cible amoureuse» insaisissable.
Mon avis
Ici, je ne parle que de la première nouvelle qui s'appelle Journal d'un tueur sentimental. Je l'ai lu dans un recueil précédemment sorti aux éditions Métailié mais l'image ne voulait pas s'afficher.
Il y a quelques temps, j’ai vu un reportage sur la vie très riche de l’auteur chilien Luis Sepulveda. J’ai de suite voulu découvrir cet auteur et j’ai profité par la même occasion d’une mise en avant d’un de ses romans - dont je n’avais jamais entendu parler - dans la bibliothèque que je fréquente pour l’emprunter. Ce récit, Journal d’un tueur sentimental, est donc le tout premier que je lis de cet auteur devenu un classique de la littérature sud-américaine.
Journal d’un tueur sentimental raconte six jours de la vie d’un tueur à gage. Perturbé par sa relation amoureuse avec une française, il doit effectuer un contrat qui le bouleverse plus qu’il ne devrait l’être. Dès le début de l’histoire, il se place comme narrateur du récit. Il raconte en premier lieu ce qui fait de lui un tueur en série et insiste sur les règles à respecter quand on fait ce métier ; notamment, il ne faut jamais avoir de relation sérieuse. Cela nuit à la concentration. Il le sait et pourtant, il est fou amoureux de sa belle française ! Elle lui fait tourner la tête et quand elle lui annonce son départ, il commet des bévues et en oublie de respecter les précieuses règles du métier. Il a envie d’en savoir davantage sur sa cible, envie de savoir pourquoi quelqu’un veut sa mort.
Sur les traces du tueur en série professionnel, L’auteur n’hésite pas à nous faire voyager. Sur ces six jours que dure l’histoire, nous visitons brièvement Madrid, la Turquie ou bien encore Paris, d'hôtels en halls d’aéroport. Un peu désabusé sur les bords, un brin sombre, un brin cynique mais un brin romantique, le narrateur - dont on n’apprend jamais l’identité - nous offre une vision très picaresque de son univers. Quand arrive la chute, certes on la devine aisément, mais on ne peut tout de même pas manquer d’empathie pour ce tueur qui se voudrait froid et sans cœur mais qui se révèle être l’opposé.
En bref, une lecture rapide mais une lecture qui sait se faire apprécier notamment par le cynisme désabusé du narrateur et par le style pittoresque de l’auteur chilien, Luis Sepulveda.
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