Auteur : Minetarô Mochizuki
Genre : mangas
Editions Le lézard noir
4 tomes finis
Parus de 2015 à 2016
Genre : mangas
Editions Le lézard noir
4 tomes finis
Parus de 2015 à 2016
Mon avis
Série de mangas terminée en 4 tomes, Chiisakobé : le serment de Shigeji met en scène un jeune homme, Shigeji, longs cheveux bruns et barbe qui lui dévore le visage, qui après quelques années de vagabondages en dehors de l’archipel japonaise revient auprès de ses parents pour travailler dans l’entreprise de BTP - Daitomé - de son père. Mais dès le début du premier tome, Shigeji perd brutalement ses parents dans un incendie qui ravage le quartier. En déplacement pour le boulot, il apprend assez brutalement la mort de ses parents et il va se réfugier dans un mutisme qui exaspère quelques personnes de son entourage. Pourtant, il doit assumer son deuil et reprendre les affaires familiales s’il ne veut pas perdre Daitomé, son héritage.
Dès ma lecture du premier tome, j’ai su que ce roman graphique - manga en 4 tomes - serait un coup de coeur. Shigeji est une personne très réservé, qui a l’habitude d’être seul. Derrière ses longs cheveux bruns, il se tient en retrait et ne livre ni ses sentiments ni ses intentions aux autres, au point de les faire douter sur son professionnalisme et surtout sur son dévouement pour la société. Sur sa route, il recroise Ritsu une camarade d’enfance qui vient de perdre sa mère et qui s’occupe de cinq orphelins. Shigeji les héberge à la condition que Ritsu s’occupe de la maisonnée : les courses, le ménage, le linge, les repas … Très vite va se former une véritable communauté qui a ses hauts comme ses bas, notamment du fait des non-dits entre les personnages. Ritsu et le jeune maître ne communique pas beaucoup mais font attention l’un à l’autre. Ils s’observent et se demandent à quoi pensent l’autre. Il est touchant de voir l’attachement naître entre les différents personnages et de voir leurs évolutions au fil des tomes.
De plus, l’auteur Minetarô Mochizuki raconte cette histoire en s’attardant très peu sur les dialogues. Le dessin et les postures des personnages principaux comptent avant tout : une tête penchée, un sourcil qui se hausse, un poing qui se serre … Pour amplifier les impressions autour de ses personnages, il leur donne à chacun une façon unique de s’exprimer : Ritsu est entêtée et, du fait de sa timidité, Shigeji est maladroit à l’oral, préférant se réfugier dans ses pensées.
Je ne veux pas vous en dire davantage sur ce manga car il faut absolument le lire, il détonne vraiment avec tous les autres mangas que j’ai eu l’occasion de lire. Il aborde des thèmes assez durs comme le deuil, la vie d’adulte, les problèmes financiers ou l’abandon mais sans pour autant plomber l’ambiance. Pendant les trois premiers tomes, je me suis demandé où voulait en venir l’auteur tout en savourant la contemplation de cette communauté réunie un peu par hasard mais qui va se lier au point de devenir une famille - certes, assez atypique. Finalement, à la fin des quatre tomes, on se dit qu’on en lirait bien un cinquième ! Bref, coup de coeur assuré, manga sublime !
Merci pour la découverte, ce manga a l'air en effet intéressant et j'ai vu que ma bibliothèque l'avait :)
RépondreSupprimerAvec plaisir ! J'espère que tu auras l'occasion de le lire car pour moi, il s'agit d'un vrai gros coup de coeur :)
SupprimerMerci d'avoir laissé un commentaire, bonne journée à toi :)