[ Patte de velours, œil de lynx de Maria Ernestam ]

Autrice : Maria Ernestam
Genre : contemporain, littérature suédoise
Editions Gaïa
Coll. Kayak
Paru en octobre 2015
120 pages
 

Sara et Björn quittent la vie citadine pour s’installer à la campagne dans la maison qu’ils viennent de rénover. Un paradis d’espace et de liberté pour eux comme pour leur chat. 
Le couple d’en face, uniques voisins, leur réserve un accueil des plus cordial, Thermos de café et brioches maison. Ils n’ont qu’un seul défaut, leur propre chat, un animal belliqueux qui défend son territoire toutes griffes dehors. Tel chat, tel maître ?


Pour un club de lecture, il fallait lire un roman de littérature scandinave. N’aimant pas trop les thrillers ni les polars, j’ai cherché d’autres styles de romans et je suis tombée sur ce petit roman d’à peine une centaine de pages qui m’a de suite attiré par sa couverture représentant un chat.

Sans avoir pris connaissance de la quatrième de couverture - je préfère éviter sur les romans aussi courts car des fois, il y est écrit plus de détails que nécessaires voire trop de détails -, j’ai plongé dans ce roman. J’ai d’abord été assez troublée par l’entrée en matière de ce roman, puisqu’on est de prime abord dans la peau du chat des voisins. J’ai apprécié la façon très nonchalante et très … féline de s’adresser à nous et en même temps, j’étais assez perplexe quant à la suite du roman. Toutefois, la narration tourne rapidement pour dévoiler une intrigue bien menée où le suspense a toute sa place. L’autrice, Maria Ernestam, fait honneur à la littérature scandinave en créant un récit aussi malsain que frais.

Quant aux personnages principaux, on sent très vite que l’entente entre ces voisins ne va pas rester cordiale bien longtemps et la mise en tension atteint son maximum dans les trente dernières pages du roman …. Je ne peux pas trop en dévoiler car, malgré une idée de base assez simple, Maria Ernestam livre un roman qui a su me surprendre autant qu’il a su me plaire. Sur les cinq dernières pages, je pense avoir eu les yeux écarquillés d’étonnement quant au déroulé de l’intrigue !

En bref, j’ai passé un agréable moment de lecture avec un roman frais qui pourtant fait honneur aux polars suédois. L’intrigue y est simple au premier abord mais Maria Ernestam a su la développer de manière à étonner son lecteur. Finalement on perd le côté frais du début dans les dernières pages puisque le dénouement de l’intrigue fait froid dans le dos et même si d’habitude je n’aime pas ça, ici c’était tellement bien mené que je me suis laissée prendre au jeu !

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