Autrice : Christina Dalcher
Genre : littérature américaine, dystopie
Editions du Nil
Paru en mars 2019
432 pages
Genre : littérature américaine, dystopie
Editions du Nil
Paru en mars 2019
432 pages
Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots.
★ J'ai enfin fini Vox de Christina Dalcher et je suis trèèès mitigée. ★
✩ D'abord l'écriture au présent m'a dérangé ; la manière dont les événements sont décrits est très fouillis. Elle mélange passé et présent, fantasme et réalité sans aucun connecteur logique. Du coup, elle m'a perdu beaucoup de fois. Les personnages sont peut-être le seul point positif de ce roman puisqu'on voit évoluer Jean, narratrice et personnage principal. De sujet passif, soumise à la politique et au compte mots de son poignet, elle devient résistante active. On la découvre très intelligente même si au début du roman, on ne la ressent pas trop comme tel. ✩
★ Quant aux thèmes - qui sont la raison première pour laquelle j'ai choisi de lire ce roman - j'ai trouvé qu'ils étaient traités avec beaucoup de superficialité. Alors oui, l'histoire écœure et résonne pas mal avec l'actualité mais, le tout aurait mérité plus d'analyse et de profondeur. Oui c'est glaçant mais d'autres ont fait mieux sur les mêmes thèmes. J'avoue avoir eu l'impression de lire un phénomène marketing plutôt qu'un roman féministe. Mon âme de féministe est déçu que la cause devienne marketing et médiatique plutôt que politique. ★
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