{ Rétrospective des BD lues de Juillet à Septembre 2019 }



Ouch ! Plus de deux mois de retard pour cette rétrospective. Je vous liste ici les bandes dessinées et les mangas aux mois de juillet, août et septembre. Ce mois-ci, je risque de vous proposer deux rétrospectives, celle-ci et celle des mois d'octobre, novembre et décembre. Que pensez-vous de ce rendez-vous ? N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que vous en pensez ou alors pour me parler de vos lectures graphiques :) 
  • Juillet 2019
The black holes de Borja Gonzalez (Dargaud,  2019)

Une bande dessinée où les planches sont vraiment belles, oniriques, presque fantasmagoriques ; par contre, la narration est tellement épurée qu'il m'a été difficile de comprendre où l'auteur voulait en venir.


Un cœur pur de Liz Suburbia (Casterman, 2019)

Bon, clairement je m'attendais à mieux. Sur la fin, on comprend mieux où l'auteur a voulu en venir mais il aurait été bien que les personnages se ressemblent moins pour éviter la confusion entre untel ou untel. Oui l'histoire est folle mais elle m'a laissé un goût d'inachevée ...





  • Août 2019
Zéro lecture graphique ! 

  • Septembre 2019

Moins qu'hier (plus que demain) de Fabcaro (Glénat, 2018)

Fabcaro nous offre à chaque fois des bandes dessinées délirantes avec lesquelles je passe toujours un très bon moment. Il arrive à partir de situations réalistes pour en faire des situations et des bouts de conversation cocasses, cyniques et hilarantes. 

Le chemisier de Bastien Vivès (Casterman, 2018)

Cette bande dessinée fut une grosse déception pour moi. J'ai trouvé la conception du personnage féminin problématique et je pense que l'auteur - un homme - a une vision trop fantasmée (fantasmante ?) de la psychologie féminine et a fortiori du désir féminin. Je pense avoir compris ce qu'il voulait faire passer dans cette bd mais j'ai vraiment trouvé trop de maladresses dans la construction de Severine, jeune étudiante invisible qui s'éveille aux désirs à travers les regards masculins lorsqu'elle porte un chemisier en soie appartenant à sa patronne. Mouais, je suis mouais sur cette bande dessinée.

Le patient de Timothé Le Boucher (Glénat coll. 1000 feuilles, 2019)

Encore une pépite signée Timothé Le Boucher. On reconnait bien son style graphique dans les traits des personnages autant que dans la construction du récit. C'est oppressant et ça s'installe très rapidement de façon à créer une atmosphère qui captive le lecteur. C'est un thriller efficace et très bien mené. Personnellement j'ai plongé dans l'histoire et j'en suis sortie essoufflée. Alors oui, j'ai quand même préféré Ces jours qui disparaissent qui avait été un vrai coup de cœur mais l'auteur propose quelque chose de nouveau que j'ai bien aimé.... Sans doute la meilleure lecture de la sélection ! 

Betty Boob de Véro Cazot et Julie Rocheleau (Casterman, 2017) 

Je vous en ai déjà parlé très longuement ici. A retenir que c'est un groooos coup de cœur. 

L'art de la vulve, une obscénité ? de Rokunadeshiko (Presque Lune, 2018) 

Une bande dessinée documentaire sur la représentation de la femme au Japon via le parcours d'une artiste. A travers son art, elle dénonce la sur-représentation dans l'art et les traditions du phallus au contraire de la vulve qui, elle, doit être cachée. Elle raconte son art, son parcours avec la justice et sa peine de prison. 

Dans les yeux de Lya, tome 1 : En quête de vérité de Justine Cunha et Carbone (Dupuis, 2019)

Une bande dessinée jeunesse pour changer qui n'a pas su me convaincre. Il s'agit surtout d'un tome introductif, les dessins sont beaux mais l'histoire manque d'un petit quelque chose, peut-être d'un peu plus de profondeur ? Je lirai quand même la suite pour me faire une idée sur la suite de l'enquête de Lya. 


L'auto-école du collège Moriyama de Keigo Shinzo (Le lézard noir, 2018)

Je vous en parle : ici

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