[ Autour de Jupiter de Gary D. Schmidt ]

Auteur : Gary D. Schmidt
Genre : littérature américaine, jeunesse, drame
Editions Bayard
Paru en janvier 2019
224 pages


Quand Jack rencontre Joseph, son nouveau frère adoptif, il sait déjà trois choses sur lui : Joseph a presque tué un professeur. Il a été enfermé en rééducation à Stone Mountain. Il a une fille. Son prénom est Jupiter. Et il ne l'a jamais vue. Ce que Jack ne sait pas, c'est à quel point Joseph est désespéré de retrouver sa petite fille.


Quand j'ai commencé ce roman, je n'avais jamais entendu parler de ce roman. Je l'ai choisi un peu par hasard, pour le plaisir de la découverte.... Bien m'en a pris puisque ce récit est une pépite de sensibilité et d'émotions brutes. 

Joseph, 14 ans, se voit placer dans une famille d'accueil. Battu par son père et placé après avoir agressé un de ses enseignants dans un institut, il ne voit plus celle qu'il aime. A sa sortie, une seule chose l'obsède : retrouver cette fille et leur enfant Jupiter ... 

Jack est le frère adoptif de Jo, il est le témoin et le narrateur de l'histoire. Il nous raconte Jo, son caractère et leurs moments passés ensemble. A peine quelques années les séparent et pourtant, la vie a déjà bien amoché Jo... 

Dès les premières pages, j'ai été embarqué dans l'histoire et je n'ai pas réussi à le lâcher. Joseph est un personnage secret qui intrigue Jack autant qu'il nous intrigue. Il a du mal à faire confiance à ces inconnus qui l'accueillent avec gentillesse. Il est distant, ne se dévoile pas et les gens autour de lui - notamment au collège - sont bourrés de préjugés sur lui et lui en font voir de toutes les couleurs. Heureusement, Jack se sent protecteur des chagrins de son frère adoptif et on voit peu à peu Jo baisser les barrières et devenir un membre à part entière de cette famille. 

Personnellement, j'ai adoré ce roman qui m'a touché en plein cœur. Il m'a fait pleurer et je reste assez mélancolique quand je repense à cette histoire tragique qui prend aux tripes. Les thèmes sont abordés avec beaucoup d'humanité et surtout beaucoup de réalisme ; on ressent chaque parcelle d'émotions, la détresse comme ce sentiment fraternel qui unit les deux jeunes garçons... J'en reste encore émue. 

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