Bilan du mois : Mai 2020


Un peu tardivement et à cause d'une panne d'ordinateur au pire moment, voici venir le bilan du mois de mai 2020. Le confinement a mis à mal mon rythme de lecture déjà mis à mal depuis quelques mois - la faute à la vie, le boulot tout ça tout ça. Ce mois-ci j'ai eu envie de redécouvrir la littérature américaine au travers les écrits d'un auteur en particulier. J'ai également lu une nouveauté 2020 qui m'a un peu déçue ... 




 Confessions d'une it-girl de Melanie Murray (Ed. Harlequin, coll. Red Dress Ink, 2012) 370 p.

Un navet dont le titre n'a aucun rapport avec le contenu du livre ; j'ai rarement lu quelques chose d'aussi mauvais, aussi mal écrit. 

 La traversée de l'été de Truman Capote (Ed. Grasset, 2006) 204 p.

Un récit sur l'adolescence, un road trip que je ne regrette pas d'avoir lu. Truman Capote révèle ici tout son talent à nouveau pour décrire l'Amérique et l'humain dans toute sa contradiction. 

 Battling le Ténébreux d'Alexandre Vialatte (Gallimard coll. L'Imaginaire, 1982) 208 p.

Un roman écrit en 1928 sur les affres de l'adolescence, sur la construction sociale et philosophique de l'enfant en adulte et surtout sur l'attirance, l'amitié et .... les ténèbres. 

 La fin d'où nous partons de Megan Hunter (Gallimard coll. Du monde entier, 2018) 167 p. 

Mouais, un roman sur la maternité sur fond d'anticipation. J'aurais voulu davantage sur le contexte, comprendre comment on en est arrivé là... 

 Pensées sauvages de Henry David Thoreau (Le mot et le reste, 2020) 176 p.

Un recueil des pensées de Thoreau classées par thème. J'en ai déjà lu plusieurs donc je n'ai rien appris de nouveau même si j'ai aimé le travail intellectuel et la présentation faite par l'anthologiste des pensées du philosophe américain, le premier à avoir pensé la décroissance. 

 Un été indien de Truman Capote (Rivages coll. Poche, 2016) 60 p. 

Un texte très court, moins de 70 pages, sur l'enfance et sur les liens entre la terre, l'enfant et son grand-père. Court mais puissant en émotion. 

 Les fleurs de l'ombre de Tatiana de Rosnay (Robert Laffont, 2020) 330 p. 

Ahlala, le craquage du confinement, moi qui n'aime pas lire en numérique. J'ai vu passer Tatiana de Rosnay à la Grande Librairie de François Busnel et j'ai eu envie de lire son nouveau roman. Maiiiis, j'avoue que j'ai été un peu déçue par le manque d'enjeux du roman placé sous le signe de l'anticipation... 

 Fief de David Lopez (Points, 2019) 237 p. 

Un roman que je n'aurai pas imaginé lire sans l'aventure des #68premieresfois. Faut dire que je l'avais vu passer mais peut-être un peu trop justement pour me donner envie de le lire. Je pensais trouver autre chose alors je suis bien contente de l'avoir finalement lu et d'avoir pu goûter à une toute autre écriture, un style de la rue, une langue malmenée mais autrement réaliste, brutale comme la vie elle-même. 

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