Traduit par Maurice-Edgar Coindreau
Genre : littérature américaine
Paru en 1926
Première parution dans la collection : 1972
Edition de 2017
Lu pour les #68premieresfois
Prix Nobel de la Littérature en 1954
Paris, années 1920. Jake Barnes, journaliste américain, retrouve la belle et frivole Lady Ashley, perdue dans une quête effrénée d’amants. Nous les suivons, s’abîmant dans l’alcool, des bars parisiens aux arènes espagnoles, en passant par les ruisseaux à truites des Pyrénées. Leurs compagnons, Robert Cohn, Michael Campbell, sont autant d’hommes à la dérive, marqués au fer rouge par la Première Guerre mondiale.
Je fuis les romans d'Ernest Hemingway depuis le collège où l'on nous a fait lire Le vieil homme et la mer. Si pour certains ce roman est une claque, pour moi ce roman fut sans doute un de mes pires souvenirs de lecture. Je me souviens l'avoir lu avec souffrance - la même souffrance que Stendhal me fit ressentir quelques années plus tard avec Le Rouge et le Noir.
Et voilà, Le soleil se lève aussi ne m'aura pas réconforté avec Ernest, auteur d'une époque mais pas de la mienne. L'histoire avait bien commencé : Jake, journaliste timide, américain expatrié en France, sort beaucoup le soir à la rencontre d'autres proches expatriés dont Brett - ou lady Ashley - son amour déçu. Avec un de ses amis, ils décident de partir en voyage en Espagne où ils vont retrouver certains de leurs amis…
Du début à la fin, on attend que quelque chose se passe mais seule l'ivresse et le vide interviennent dans la vie des protagonistes. Un roman du vide, de l'ennui, de l'opulence toute relative de cette bande d'expatriés. Du coup, j'ai l'impression de passer à côté de ce qu'a voulu décrire et écrire Ernest Hemingway, un auteur américain pourtant incontournable.
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