[ Une fille de passage de Cécile Balavoine ]

Autrice : Cécile Balavoine

Nationalité : française

Genre : littérature française, contemporain, autofiction

Editions Mercure de France

Paru le 5 mars 2020

240 pages


New York, septembre 1997. La jeune Cécile est étudiante. L’un de ses professeurs est un écrivain célèbre : Serge Doubrovsky, pape de l’autofiction. Entre elle et lui s’installe une relation très forte. Les années passant, la jeune femme et l’écrivain se voient, à Paris ou à New York, ils dînent ensemble, apprennent à se connaître toujours plus intimement, échangent sur la littérature et sur la vie. Bientôt, ils n’ont plus de secret l’un pour l’autre, une confiance absolue les lie. Pygmalion ou père de substitution, Doubrovsky n’est pour Cécile ni l’un ni l’autre. Du moins se plaît-elle à le croire et à le lui faire croire.

Je ne vais pas vous parler d'une rencontre mais d'un rendez-vous manqué. Ce n'est pas un abandon mais une lecture remise au plus tard. 

Dès les premières pages, j'ai senti que je ne rentrerai pas dans l'histoire. La narratrice parle mais ne m'embarque pas alors que je sens qu'elle en a des choses à dire. Mais je reste en retrait, lasse d'une histoire peut-être un peu trop proche du réel pour moi en ce moment. En ce moment, je n'arrive plus à m'impliquer dans certains romans, je ne les lis plus avec plaisir.

Plus que jamais, j'ai besoin de m'évader et ce roman, malgré des thèmes et une écriture qui m'auraient plu quelques mois plus tôt, n'y parvient pas. 

Promis, livre, je te repose et te laisse filer pour le moment mais avec la promesse de revenir vers toi quand l'humeur se prêtera à tes mots, à ta voix. Au plaisir de te re-découvrir... 

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