Bolchoi arena, tome 1 : Caelum incognito de Boulet & Aseyn
Une BD de SF originale à laquelle j'ai accroché de suite tant on s'immerge avec facilité dans l'histoire proposée par le duo Boulet et Aseyn. Ils ont choisi de mettre en scène un futur où les personnages peuvent se créer une toute autre vie dans un univers virtuel et petit à petit, l'un devient l'autre... En 2021 je lis le tome 2 !
L'île aux femmes de Zanzim (Glénat, 2015)
A défaut de pouvoir mettre la main sur Peau d'homme, la dernière BD de Zanzim en collaboration avec Hubert, j'ai pris à la médiathèque cette BD qui met en scène un pilote pendant la première guerre mondiale. Il s'égare et se crashe sur une île peuplée uniquement de femmes guerrières. Une re-visite du mythe des Amazones.
Peau de mille bêtes de Stéphane Fert (Delcourt 2019)
Petit coup de cœur pour cette bande dessinée incroyable qui est une adaptation moderne des contes dont le fameux conte de Peau d'Ane. De l'auteur, j'avais lu il y a quelques années Morgane et j'ai aimé retrouver ici le style graphique dans une histoire toujours plus féministe - mais un féminisme utile pas un feminisme-washing comme on a pu beaucoup voir en 2020.
Dépôt de bilan de compétences de David Snug (Nada, 2020)
Une BD autobiographique sur le monde du travail où l'auteur raconte son parcours depuis son adolescence en confrontant son moi "ado" à son moi "adulte". Il y raconte les difficultés rencontrées pour devenir auteur de BD, dans son orientation comme dans les préjugés des gens qu'ils rencontrent. D'un sujet assez personnel, il n'oublie pas de raconter l'absurde, l'absurde de l'administration française, la lourdeur des démarches et la non-écoute des employés Pôle emploi.
Le chanteur perdu de Didier Tronchet (Dupuis coll. Aire Libre, 2020)
Une BD très émouvante sur la dépression et le besoin de se raccrocher à quelque chose, ici un artiste entendu et écouté des années plus tôt qui ressurgit des souvenirs d'un bibliothécaire qui cherche un sens à sa vie. Il décide de partir sur les traces de ce chanteur oublié et ce voyage va le mener sur des routes qu'il n'aurait jamais pensé prendre, va le mener à rencontrer plus de personnes qu'il ne l'aurait imaginé jusqu'à retrouver ce chanteur... Très beau, quelle émotion de savoir que l'histoire est en partie vraie.
Open bar. 1 : Première tournée de Fabcaro (Delcourt, 2019)
Une BD d'humour en strips du fameux Fabcaro que je ne présente plus ici tellement je vous en ai déjà parlé. Je suis cliente de ses BD, de son humour comme de son trait. Je ne lis d'ailleurs les Inrocks - presque - uniquement pour découvrir une planche de sa plume. Ici, comme une anthologie, il rassemble quelques unes de ses planches parues dans cette revue et dresse comme seul lui sait le faire le portrait de la France, des français, de l'actualité dans toute sa dualité. Il appuie là où ça fait - rire - mal et ça marche ! On en redemande toujours plus !
Mes ruptures avec Laura Dean de Rosemary Valero O'Connell & Mariko Tamaki (Rue de Sèvres, 2020)
Cette BD plaît énormément et je vois de nombreux coups de cœur mais moi, je dois dire que je suis passée à côté. Dans un premier temps, je n'ai pas aimé le trait de la dessinatrice ni la colorisation des planches. par contre, je concède que l'histoire de cet amour entre adolescentes lesbiennes est nécessaire car il propose une diversité que l'on ne voit pas encore assez. Toutefois, je trouve que la relation entre les deux jeunes filles (en plus d'être toxique mais là est l'enjeu de l'histoire) est menée très maladroitement et je n'y ai pas cru un seul instant ! Il manquait du réalisme dans la construction des différents personnages et des liens qui les unissent. Mouais, pas pour moi.
Freezer de Veronica Carratello (Paquet, 2020)
Un peu à la Little Miss Sunshine, le film film réalisé par Jonathan Dayton et Valerie Faris en 2006, on suit cette histoire de famille où une ado attend ses premières règles, un oncle atteint d'une phobie bizarre, une mère qui se démène pour sa famille, un père acteur raté et une grand-mère qui se tait. Chacun de ses personnages est très particulier et on se prend très vite à cette histoire de famille assez déjantée pour être une bonne surprise et une découverte faite par hasard, complètement hors norme et totalement originale.
Malgré tout de Jordi Lafebre (Dargaud, 2020)
Immense coup de cœur pour cette bande dessinée toute douce qui compte à rebours la vie , l'amour et la rencontre. Ce fut une petite bulle de douceur, idéale quand on recherche du positif et une histoire qui se termine bien pour changer. Clairement je la relirai avec plaisir grâce aux dessins qui servent l'histoire et ajoutent même un brin de mélancolie et d'espoir.
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