Bilan du mois : mars 2021

Au mois de mars, j'ai surtout lu des bandes dessinées et des mangas car j'ai été pas mal prise par la lecture tout à fais fascinante quoique critiquable d'un texte de Sigmund Freud... Je vous laisse découvrir le bilan ci-dessous : 



  • Psychopathologie de la vie quotidienne de Sigmund Freud (Payot coll. Petite bibliothèque Classiques, 2013) 348 p. 
C'est très intéressant de lire Freud nous parler des lapsus, des oublis de noms propres ou des mots du quotidien, des mots dans une autre langue ou de tout autre petit moment où l'inconscient se révèle à nous. Mais je pense qu'il y a plus à mettre en perspective que les récits de ces moments par Freud qui essaie d'analyser son inconscient comme son subconscient. 




  • Rodrigo et les petits papiers d'Eric Puybaret & et Heyna Bê (La Martinière jeunesse, 2019) 32p. 
Un album sublime sur la beauté du monde, les voyages et la transmission aux plus jeunes ; on y décèle la poésie par les illustrations très douces qui accompagnent le texte. Dès 9 ans. 
  • Les Mystères de Dundoodle. 1, Le fantôme de la chocolaterie de David O'Connell (PKJ, 2020) 200 p. 
Un roman qui n'est pas sans rappeler Charlie et la chocolaterie et Harry Potter. Mais le mélange des deux fonctionne bien et on lit très vite le premier tome des aventures d'Archie. 
  • Le chef est une femme de Valérie Gans (Flammarion, 2012) 203 p. 
Sans doute la plus grosse déception du mois. Vite lu mais surtout vite oublié tant l'histoire manque d'enjeux et devient vite évidente, les personnages sont également caricaturaux voire même tout à fait antipathiques par leur manque de réalisme. Un scénario d'un très mauvais téléfilm de l'après-midi. 
  • Libertalia de Jean-Luc Marcastel (Gulf Stream, 2020) 233 p. 
Un roman jeunesse historique avec un petit peu de fantastique qui raconte la rencontre entre trois petits nantais au XVIIIè siècle et une petite africaine qui s'est échappée d'un bateau de négrier. Etonnamment, j'ai aimé lire ce roman et découvrir la ville de Nantes, son port et ces enfants débrouillards et plein d'humanité - en tout cas plus que les adultes. 
  • Des bleus au cartable de Muriel Zurcher (Didier jeunesse, 2020) 167 p. 
Un roman jeunesse sur le harcèlement à l'école et où on retrouve les points de vue de la victime, du témoin mais aussi du harceleur. Très bon roman. 
  • On nous appelait les mouches de Davide Cali & Maurizio A.C. Quarello (Sarbacane, 2020) 48 p. 
Un album sur les livres dans un monde où plus personne ne lit. Très bel album mais les illustrations m'ont moins convaincu que ceux de Rodrigo et les petits papiers ; toutefois c'était une très belle lecture à mettre entre les mains des enfants dès 10 ans. 



  • Elle ne rentre pas, celle de mon mari. 3 de Yukiko Gotô et Kodama (Le Lézard noir, 2021) 180 p. 
Le troisième tome où on en apprend plus sur Sachiko et sur son trouble, ses souffrances et ses doutes quant à sa vie professionnelle autant que son quotidien avec son mari. 
  • Le siège des exilées. 1 d'Akane Torikai (Akata coll. L, 2021) 176 p. 
Un premier tome introductif qui nous présente un monde où les hommes n'ont plus des rôles de reproducteurs et où les femmes ne sont pas toutes fertiles. J'ai hâte de lire la suite car la fin m'a pas mal laissé sur ma faim ^^
  • Presque maintenant de Cyril Bonin (Futuropolis, 2018) 72 p. 
Une belle histoire d'amour dans un futur où une pilule nanotechnologique permet de connaître son espérance de vie. L'auteur s'est amusé à pousser la réflexion jusqu'où ça pourrait mener les gens en fonction de leurs tempéraments. 
  • Luchadoras de Peggy Adam (Atrabile coll. Bile blanche, 2006) 96 p. 
Une bande dessinée qui raconte le quotidien des femmes de la Ciudad Juarez, une ville au Mexique où plus de 300 femmes ont disparu (!). La violence les accompagne chaque jour et prend le visage d'un père, d'un mari, d'un voisin ou d'une autorité locale telle que le chef de la police. C'est ...waw.
  • En proie au silence. 1/2/3 d'Akane Torikai (Akata coll. L, 2020) 192/202/192 p. 
Un manga sur le sexisme ordinaire et le viol dans la société japonaise. C'est très parlant et transposable à l'occident. Au fil des tomes, on découvre les psychologies des personnages, leurs doutes, souffrances et les mécanismes mis en place dans leur conditionnement à accepter la violence de certaines personnes. 

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