[ Bilan du mois : mai 2021 ]


Un mois de mai très divers encore une fois avec des lectures en tous genres mais je pense qu'en fait, il s'agit de ma marque de fabrique ;) Je vous laisse découvrir tout cela ci-dessous : 





  • Fourmies la Rouge d'Alex W. Inker (Sarbacane, 2021) 
Un roman graphique qui reprend un drame historique qui s'est passé en 1891 dans le Nord, à Fourmies. Toute mon enfance j'ai entendu parler de ce drame puisque j'ai habité à Fourmies pendant 12 ans et le voir en image je peux vous garantir que ça fait son petit effet tout comme le choix des couleurs (rouge, blanc, noir) et le parler des personnages (ils parlent un pur chtimi ^^). Une bonne découverte. 

  • Une année sans Cthulhu de Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse (Dargaud, 2019)
Une histoire qui flirte avec le fantastique dans l'univers des jeux de rôle. Je suis fan des dessins qui sont très particuliers, très électriques. Je me suis laissé prendre au jeu de piste et le scénario est bien ficelé pour être surpris jusqu'aux dernières pages. On ne parle pas assez des BD de ces deux auteurs qui indéniablement ne manquent pas de talent. 

  • Anaïs Nin : sur la mer des mensonges de Léonie Bischoff (Casterman, 2020)
Petit coup de cœur pour cette bande dessinée grâce aux dessins sublimes qui expriment les subtilités, la dualité de l'esprit de l'écrivaine/artiste Anaïs Nin. Je regrette juste le fait que la BD manque de contexte pour vraiment bien comprendre les écrits d'Anaïs Nin et donc ses choix de vie. 

  • En proie au silence, tome 4 d'Akane Torikai (Akata, 2020)
Les personnages évoluent dans ce tome. Les vérités commencent à sortir, les liens évoluent et les guérisons au cœur de ce tome. C'est toujours aussi bien (et frappant de réalisme). 

  • Le siège des exilées, tome 2 d'Akane Torikai (Akata, 2020)
Cette courte série en deux tomes n'est pas à la hauteur de mes attentes puisqu'elle place des enjeux auxquels elle ne répond pas ou alors n'y répond que partiellement, et ça c'est frustrant. Un troisième tome n'aurait peut-être pas été de trop pour installer durablement le contexte et le dénouement de l'intrigue (qui arrive trop rapidement et s'achève tout aussi rapidement). Du coup je suis frustrée, déçue par cette mini-série d'Akane Torikai. 

  • Le Printemps suivant, tome 1 : Vent lointain de Margaux Motin (Casterman, 2020)
Très déçue par ce premier tome autobiographique de Margaux Motin qui se dépeint comme un personnage agaçant +++. Je trouve que le message qu'elle a voulu faire passer (la difficulté de se mettre en couple sous le même toit) se perd par les sautes d'humeur de son personnage. Alors oui c'est dur de perdre son individualité, mais être aussi égoïste ça par contre c'est rédhibitoire - en tout cas pour moi. 

  • Zombillénium, tome 5 : Vendredi noir d'Arthur de Pins (Dupuis, 2021)
J'aime toujours autant cette série mais je regrette qu'il faille attendre autant de temps entre les tomes. 



  • Le sanctuaire de Laurine Roux (Editions du Sonneur, 2020)
Un roman certes très poétique mais sincèrement, tout ça pour ça ?! ça s'étire, c'est long. Je me suis ennuyé pendant la lecture et j'ai l'impression d'être complètement passée à côté alors que c'est le type de récit que j'aime bien normalement. Des fois, trop de style et d'emphase poétique tue l'histoire et je crois que c'est ce qui est arrivé ici - en tout cas pour moi car je n'ai lu que des avis positifs sur ce roman primé Grand Prix de l'Imaginaire 2021. 
  • Rassemblez-vous en mon nom de Maya Angelou (Les éditions Noir sur Blanc, 2020)
Ahlala finalement j'aime assez peu le genre autobiographique. Clairement j'ai du mal à saisir l'intérêt de ces moments de vie - ici Maya Angelou, militante afro-amércaine, raconte sa vie de mère et jeune adulte dans une Amérique encore profondément raciste et divisée entre noir et blanc. C'était pas inintéressant mais pas non plus intéressant ^^ 
  • Un karma presque parfait de Roxane Dambre (Calmann Lévy, 2018)
Un roman léger mais dans lequel j'ai passé un bon moment de lecture ; les personnages sont bizarres mais d'un bizarre réaliste et forcément on se prend au jeu de leurs vies le temps de ces pages. En plus de cela, Roxane Dambre arrive à nous surprendre et à ne pas tomber dans les lieux communs du genre. 
  • Sale Gosse de Mathieu Palain (L'iconoclaste, 2019)
Un roman beaucoup plus sérieux qu'Un karma presque parfait, les thèmes y sont assez durs : on y parle abandon d'enfant, adoption, adolescence en colère mais on y parle aussi du travail des assistants sociaux et de la PJJ. Je ne connais finalement qu'en surface le système et ce roman m'a donné envie de me révolter contre la bureaucratie qui se révèle finalement assez violente avec celles et ceux qu'elle est en charge de protéger. On y voit l'impuissance et la force d'âme de ces travailleurs qui luttent contre le vent, comme pour ces ados qu'on étiquette bien vite alors que finalement c'est un mauvais choix qu'ils font parce que non armés à la violence de notre monde, de notre société... 
  • Oyana d'Eric Plamondon (Le livre de poche, 2021) 
Un roman qui démontre encore une fois tout le talent d'Eric Plamondon comme  conteur. On se laisse piéger par sa plume tant le récit y est captivant et l'histoire d'Oyana incroyable de réalisme. 
  • Le coût de la vie de Deborah Levy (Ed. du Sous-sol, 2020)
Je ne vais pas dire que ce live m'a déplu parce que ce n'est pas vrai. Dans ce deuxième volet de son autobiographie parle de sa reconstruction après sa séparation : comment redevenir femme et prendre du temps pour soi quand l'essentiel du temps auparavant était pour les autres. Son salut est l'écriture. Mais même si je comprends qu'en tant qu'écrivaine, elle a eu besoin d'exorciser ça à l'écrit, je dois bien avouer ne pas avoir totalement adhéré au pacte autobiographique. Je me suis demandé pendant toute la lecture : pourquoi ?! 

  • La colère des MacGregor de Thomas Lavachery (Bayard, 2010)
Un petit roman jeunesse qui ne manque pas d'originalité - comme tout l'univers de Thomas Lavachery. J'adhère totalement à ce qu'il nous propose dans ses différents romans (cette année j'en ai découvert 4 ou 5 que j'ai travaillé en classe avec mes élèves de 6ème et lui aussi est un conteur qui se démarque avec un univers très riche). Dans celui-ci il y a des facilités d'écriture parce qu'écrit en collaboration avec des élèves d'une école primaire mais la magie prend tout de même parce que pour certaines choses on ne s'y attend pas. On a juste envie de dire oui à tout ce qu'il nous propose ^^ 
  • Les amours d'un fantôme en temps de guerre de Nicolas de Crécy (Albin Michel, 2018)
Nicolas de Crécy est un dessinateur talentueux dont j'ai aimé les BD maiiiiis ici, seuls les dessins qui accompagnent le texte m'ont plu. Le texte, lui, ne m'a pas plu. Il est poétique certes je ne sais pas pourquoi je n'ai pas réussi à être emportée par le texte - en plus je sais que ce texte va fonctionner avec mes élèves parce qu'il a quelque chose à leur dire mais sur moi ça n'a pas fonctionné. Des fois, avec un livre y'a des choses bizarres qui se passent et c'est ce qui est arrivé ici ...

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