[ Rassemblez-vous en mon nom de Maya Angelou ]

Autrice : Maya Angelou

Nationalité : américaine

Traduction : Christiane Besse

Genre : autobiographie

Editions Noir sur blanc

Paru en août 2020

272 pages



Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d’une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d’une extrême dureté, dominé par les Blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l’espoir et la joie, l’accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté.


Avec ce récit autobiographique, je découvre Maya Angelou, une icône féministe afro américaine de ce que j'ai pu lire ; elle est connue pour sa voix et son militantisme. Dans Rassemblez-vous en mon nom, Maya Angelou raconte sa vie entre 17 et 19 ans - ce qu'elle a vécu et ce qui a fait d'elle l'adulte qu'elle est devenue. Elle est passée par des épreuves où elle a dû montrer autant sa bravoure, son intelligence que sa détermination pour ne pas se perdre en chemin au cœur des Etats-Unis ségrégationnistes des années 1940. 

Même si le destin de cette femme est symbolique et très fort pour toute une génération de femmes comme d'afro-américains, j'avoue ne pas avoir été ni frappé ni saisi par cette autobiographie. Je pense finalement être assez peu intéressée ce genre de livres dans lequel finalement, je ne me retrouve pas. Peut-être que la "vraie vie" de vraies personnes ne m'intéressent pas, ou alors peut-être je manque de sensibilité pour comprendre les enjeux autour ces pactes autobiographiques mais ni Deborah Levy ni Maya Angelou ne m'ont intéressé. 

Toutefois, une nouvelle fois ici, je ne nie pas la qualité du récit, des anecdotes (si on peut appeler cela ainsi). Maya Angelou a tout un tas de choses à nous raconter, elle commence par le contexte d'une époque qui explique en partie notre société actuelle, des rappels de ce que l'homme peut faire de pire. Mais malgré tout cela, je ne suis pas sûre de me souvenir très longtemps de ce texte. 

p.177

Les garçons semblent penser que les filles détiennent toutes les clés du bonheur, sous le prétexte que la femme est censée avoir le droit de consentement et/ou de refus.

p.178

L’écrasant manque de sécurité de la jeunesse et la suspicion innée entre les deux sexes militent contre la survie de l’espèce, et pourtant, les hommes légalisent leur tringlage et les femmes se vengent durant toute une vie des jours désespérés de l’insécurité, tout en faisant des enfants, de façon que le processus se renouvelle et continue de fonctionner. 

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