[ Le sanctuaire de Laurine Roux ]

Autrice : Laurine Roux

Nationalité : française

Genre : anticipation, littérature française

Editions du Sonneur

Paru en août 2020

160 pages

Grand prix de l'Imaginaire 2021



Le Sanctuaire : une zone montagneuse et isolée, dans laquelle une famille s’est réfugiée pour échapper à un virus transmis par les oiseaux et qui aurait balayé la quasi-totalité des humains. Le père y fait régner sa loi, chaque jour plus brutal et imprévisible.
Munie de son arc qui fait d’elle une chasseuse hors pair, Gemma, la plus jeune des deux filles, va peu à peu transgresser les limites du lieu. Mais ce sera pour tomber entre d’autres griffes : celles d’un vieil homme sauvage et menaçant, qui vit entouré de rapaces. Parmi eux, un aigle qui va fasciner l’enfant…


Au début de ma lecture, j'étais très contente de lire ce roman que j'ai vu passer maintes fois sur les réseaux lors de sa sortie en août 2020. L'histoire se pose, on découvre les personnages de cette famille qui vit une vie reculée dans les bois depuis l'apparition d'un mystérieux virus provenant des oiseaux. Gemma, personnage principal, raconte son enfance, ses chasses et ses relations particulières avec les membres de sa famille, sa sœur aînée, sa mère et son père. C'est un histoire de famille alors ?

Non, on en est assez loin puisqu'il s'agit surtout de suivre Gemma qui est à cet âge particulier, entre attachement à ses parents et à l'éducation qu'elle reçoit et remise en cause des valeurs familiales - notamment celles de son père, un homme en colère, dur et qui se révèle violent au fil de la lecture.

Une histoire de construction de soi alors ? Oui, et cela dans un univers post apocalyptique où les normes et valeurs ne sont établies que par les parents, dans l'isolement des bois, des montagnes.

J'en ai pensé quoi du coup ? SI la plume de Laurine Roux est délicate, poétique et sert bien ce qu'elle veut raconter dans ce roman, j'ai tout de même trouvé l'intrigue longuette et assez plate - aïe aïe aïe. J'y ai trouvé beaucoup de répétitions et beaucoup de détails, quelques fois trop de détails. Finalement j'ai fini par m'y perdre et je n'ai pas réussi à me rattraper à l'histoire et aux personnages par la plume et les mots délicats qui décrivent une nature hostile, sauvage, une nature vivante et dangereuse. 

Alors, finalement, on est plutôt sur une déception de mon côté car le travail autour du style pèse trop sur l'intrigue et finit par la desservir - à mon sens en tout cas. Par contre je finis en mentionnant cette fin, une fin ouverte qui laisse un peu coi même si elle ne suffit pas pour faire oublier une intrigue trop plate, trop détaillée, trop ennuyeuse :/

·         p.11

Comme si le monde avait été balayé par une plume.

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