[ Le talent d'Achille de Pascal Ruter ]

Auteur : Pascal Ruter

Nationalité : française

Genre : jeunesse

Editions Didier jeunesse

Paru en juin 2021

160 pages

Achille, comme tous les garçons de sa classe, joue au foot, mais son équipe est systématiquement perdante. Il a le moral dans les chaussettes. Ce n’est pas comme ça qu’il va séduire Suzanne, la fille dont il est fou amoureux. Quand il se rend compte qu’elle aime la poésie, il décide de s’y mettre lui aussi. Sa nouvelle passion est contagieuse et lui donne un regain d'énergie. Il lui vient des idées, toutes plus farfelues les unes que les autres ; porter une cravate pendant les matchs, cambrioler la maison de Victor Hugo, convaincre un vieux voisin grincheux de venir entraîner son équipe... 

Achille, un garçon comme les autres. Enfin presque puisqu'entre les match de foot perdus et les potes, il est amoureux de la belle Suzanne. Une rencontre qui le pousse à fréquenter un lieu -le CDI de son collège ohlala - et s'adonner à une pratique bien loin de celle qu'il aurait imaginé aimer un jour : lire de la poésie. Lire, que dis-je…Ressentir ! Achille ressent la poésie et forcément il partage, il interprète et il vibre. 

Et nous dans tout ça ? Qu'on aime ou qu'on n'aime pas la poésie, Achille rend vivant les poèmes des auteurs et il titille notre curiosité par l'émotion qu'il dégage. Nous aussi, on a envie d'aimer la poésie comme cela. C'est un garçon touchant parce que la poésie va l'aider à approcher Suzanne comme elle va permettre de ressouder l'équipe du foot, la plus mauvaise du coin. 

Pascal Ruter a également écrit le roman Cœur en braille que j'avais bien aimé mais qui ne m'avait pas plus marqué que cela. Ici, avec le roman La talent d'Achille, on est sur un coup de cœur, un live qui marque et qui donne envie de lire de la poésie, un livre où les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, dans leurs défaites comme dans leurs victoires. Un bien joli roman… mais bon, même si j'aimerais être aussi sensible qu'Achille à la poésie, ce roman ne me fait pas pour autant aimer les poèmes. C'est le seul point que je regrette ici :P