Bilan du mois : Janvier 2024

Bonjour tout le monde, 

Le retour de la lecture ! Je commence bien l'année avec 14 livres lus dont voici le détail :

Mangas et bandes dessinées : 

Miss Ruki de Fumiko Takano : un personnage fantasque et aérien, employée de bureau qui parcourt la ville avec beaucoup de légèreté et sa meilleure amie plus terre à terre. Le décalage entre les deux est agréable, tout autant que la lecture. Pour autant, j’ai bien aimé mais je n’irai pas jusqu’à le recommander. Je ne pense pas que l’empreinte de ce livre sera indélébile.

Daruchan ou la vie ordinaire de Narumi Maruyama, employée intérimaire de Lemon Haruna : coup de cœur avec une lecture pleine d’émotions et d’empathie pour le personnage principal qui a du mal à trouver sa place dans ne société japonaise hyper carrée où tout repose sur l’apparence. 

Chikuma-san de Tsuchika Nishimura : Manga ovni comme j’aime, autant loufoque qu’inattendu. Très agréable à lire, à picorer grâce à des chapitres courts qui présentent des métiers impossibles. Une drôlerie dans cet océan de gravité. 

Musée de Christophe Chabouté : Une BD qui se passe au Musée d’Orsay, de jour avec les visiteurs et de nuit quand les œuvres prennent vie et possession du lieu. C’est magique parce que chacun des personnages de Chabouté témoigne en peu de cases de l’impact de l’Art sur les humains : des regards, des postures de corps, des bouts d’image qui bout à bout rendent hommage à la richesse de cet incroyable musée. Chapeau l’artiste. 

Snapdragon de Kat Leyh : Lu par hasard, je suis surprise d’avoir bien aimé. L’histoire est plus creusée que je ne le pensais et les personnages sonnent authentiques. Une belle lecture colorée pleine de magie. 

Albums

Le roi honnête de Kim Froissant : album avec peu de texte mais assez bien construit qui fait réfléchir au sens des mots, à la liberté et à la vérité : est-elle bonne à tout prix ? 

Solveig : une Viking chez les Iroquois de Fred Bernard et François Roca : une histoire originale à deux voix mais je regrette que les dessins ne soient qu’illustratifs et n’apportent pas grand chose à l’histoire. Petit plus : un dossier documentaire sur la vie des Vikings. 

Le merveilleux Marcus Capétipoute de Briche Sissi : joli album qui met en scène un petit garçon qui devient un super-héros  très particulier. J’ai aimé cet album pour la morale finalement positive et non moralisatrice (un comble), les dessins accompagnent à merveille le texte. 

Te souviens-tu, Marianne ? de Philippe Nessmann et Christel Espié : un album très beau qui raconte une histoire pourtant très dure puisqu’il s’agit d’une histoire vraie, l’histoire de la résistante Marianne Cohn qui a sauvé des centaines d’enfants.. Le ++ : un dossier documentaire accompagné de photographies, des très belles illustrations. 

Les oiseaux électriques de Pothakudi de Karthika Naïr : autant j’ai adoré les illustrations très vives et colorées, autant je suis passée à côté de ce conte illustré qui se base pourtant sur un fait divers. Je n’arriverai même pas à dire pourquoi cette histoire m’a si peu intéressée : peut-être parce que les personnages ont des téléphones portables sans avoir d’électricité chez eux ?

Papier bulle de Simon Boulerice et Eve Patenaude : les dessins sont waouh, par contre l’histoire n’a pas fonctionné sur moi alors que j’en reconnais l’utilité pour les lectrices (et lecteurs) puisqu’on y parle maladie, puberté, premières menstruations, émancipation et liberté.

Romans :

Diego aime Julie par Sophie Grenaud :  un roman jeunesse qui a le mérite d’être court. Il n’est pas nul mais j’ai passé l’âge de lire des petites amourettes sans enjeu et terriblement banales. 

Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid : un roman surprenant que j’ai bien aimé lire car jusqu’à la fin on se demande quel est le lien tant promis dans la quatrième de couverture entre Monique, journaliste en charge d’écrire le portrait d’Evelyn Hugo, et Evelyn Hugo, la célèbre icône du glamour hollywoodien des années 50-60.Une bonne découverte. 

Ugly love de Colleen Hoover : une romance comme je n’aime pas avec un personnage féminin au début présentée comme forte et indépendante qui devient tout le contraire dès qu’elle rencontre le mâle, un connard égoïste. Qui plus est, le vocabulaire est répétitif et très limité (je ne parle pas des problèmes dans la correction).