[ Dune Tome 1 de Frank Herbert ]

Auteur : Frank Herbert

Nationalité : américain

Traduit par Michel Demuth

Genre : science fiction, littérature américaine

Editions Pocket

Paru en 2005

348 pages

Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert, et que tout l'univers convoite. 

Quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et changera le cours de l'histoire. 

Cependant, les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l'espèce. La Messie des Fremen est- il déjà né dans l'Empire ?

Je vais y aller fort dans cet avis car je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture. Je tiens à relativiser car en ce moment avec les cours, le mémoire à préparer, le stage qui approche et le concours en juin, le stress est à son comble. Du coup, je cherchais une lecture qui me détende, une lecture pour ne pas se prendre la tête quoi et je n'ai absolument pas trouver cela dans cette lecture. Dans un autre contexte, je l'aurai sans doute apprécié. 

Sur la forme, ce premier tome est assez court puisqu'il divise le tome 1 originel en deux parties dont voici la première. Les chapitres n'ont pas de taille standard, ils sont plus ou moins longs. Malgré tout cela, j'ai mis plus d'une semaine pour le lire tant la complexité se trouve dans le fond du texte, je m'explique. 

Du côté du fond, c'est une histoire centrée surtout sur les personnages divers qui la composent : j'ai trouvé que c'était avant tout une histoire de politique. Alors, on a les Harkonnens qui sont clairement les méchants et les Atréides qui sont donc à l'opposé. En haut de cette haine et de cette guerre froide entre ces deux familles, il y a l'empereur qui chapeaute et qui n'est pas aussi neutre qu'il le semblerait. 

Nous, on est du côté des Atréides, on découvre la famille du Duc à travers son fils Paul, un jeune adolescent qui ne pense pas comme un enfant ordinaire. Dès le début, on est dans le conflit et on assiste à l'éducation du jeune Paul. L'histoire va vite se resserrer autour de lui et très vite, on découvre en quoi il n'est pas ordinaire. 

Sur le royaume des Atréides, pèse une énorme épée de Damoclès : toutes les composantes de ce royaume sont sur des feux ardents. L'attaque y est imminente et tout le monde s'y prépare alors qu'ils doivent s'installer sur une nouvelle planète, Dune qui était alors exploitée par les Harkonnens pour en extraire une précieuse épice. La population locale, les Fremens, voue un culte à l'eau, une ressource rare sur cette planète sablée où des vers géants font la faune locale. Les Atréides doivent très vite s'adapter à ce nouveau mode de vie, au péril de leur vie ; ils doivent apprendre au contact des Fremen comment survivre sur cette planète hostile tout en se préparant aux attaques à venir des Harkonnens, terrible famille qui veut reprendre son dû. 

Fremens et Atréides sont très différents, sans être en totale opposition : les Atréides doivent se la jouer habile pour se les mettre dans la poche avant la bataille avec les Harkonnens. Du côté de la narration, on est totalement centré sur la famille au sang royal des Atréides, on y suit les intrigues au cœur-même de la cour. On sait qui est la taupe dès le début (mais je ne vais quand  même pas vous gâcher le plaisir) et on attend l'attaque, la fin de cette guerre froide, qui se prépare et que l'on ne peut deviner qu'imminente. Bon, je crois avoir abordé les points principaux.

En bref, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture mais je pense que dans un autre contexte, dans une autre période de ma vie, je l'aurai sans doute apprécié. Là, c'était beaucoup trop prise de tête avec beaucoup trop de politique, beaucoup trop de noms aux résonnances étranges, beaucoup trop de subtilités que je n'ai pas su saisir et exploiter au fil de ma lecture ... Affaire à suivre (si je me décide de le relire un jour).