Genre : contemporain
Edition Gallimard
Collection Scripto
346 pages
Année 2002
Résumé
Nico, de son vrai nom David, décide de partir de chez ses parents après la dispute de trop. Très rapidement, il est rejoint par sa petite amie Gemma. Mais que devient-on quand on vit dans la rue à 14 ans ?
Voilà quatre jours que je l'ai fini et j'en suis toute retournée. Pire que Trainspotting de Irvine Welsh et bien pire que le film Requiem for a dream. Au début de ma lecture, j'ai salué l'auteur pour ce roman choral qui abandonne la narration interne au personnage principal pour nous délivrer un véritable témoignage des faits.
On reste, bien sûr, centrer sur les deux personnages principaux que sont Gemma et Nico mais d'autres viennent livrer leur vision sur ces deux personnages mais également leur vision sur l'histoire. C'est d'ailleurs grâce à ce procédé qu'on se rend compte de la véritable descente aux enfers des personnages.
Du début à la fin, je me suis demandée comment ces deux personnages allaient finir. Cela finit moins dramatiquement que je ne le pensais mais tout est relatif. Au début, j'ai détesté Gemma. Je la trouvais superficielle et égocentrique. Elle profitait de l'amour que Nico - David - lui portait pour faire tout ce qu'elle souhaitait. David est, quant à lui, un garçon timide. Il a fugué, non par ennui ou rébellion mais par nécessité. Il était nécessaire pour lui de partir et de rompre les ponts avec ses parents - un père violent et une mère alcoolique. Gemma, elle, a fugué par rébellion; elle ne comptait partir que pour trois semaines mais une fois libre, telle une tornade, elle n'a pas su s'arrêter.
Autour de ces deux personnages centraux, gravitent d'autres personnages. On rencontre d'abord Skolly qui va tendre la main à Nico et va l'aider à s'installer dans un squat. Ensuite, il y a Richard qui vit dans ces squats par esprit de consternation. Pas de drogues dures dans les squats qu'il installe. Arrivent ensuite deux personnages Rob et Lily. Gemma va tout de suite s'attacher à eux et bon gré, mal gré, Nico aussi. C'est avec ces deux personnages principaux que la vie de David et Gemma va bousculer. Du vol à la drogue dure, Rob va les initier et les bousculer.
Melvin Burgess dit très justement : << Je pense qu'il est préférable que les jeunes n'entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu'un essaiera de leur en vendre.>> Au début, ils voient la drogue comme de la magie qui les fait oublier et rêver. Mais très vite et sans qu'ils ne s'en rendent compte, ils deviennent accros. Ils pensent qu'ils ne sont pas dépendants mais c'est lorsque qu'ils veulent s'en passer que tout devient cauchemar.
En bref, c'est un roman coup de poing et bouleversant. Au début, les personnages vantaient les louanges de la drogue. Tout était beau, tout était merveilleux avec un shoot. Mais la fin est si poignante ! Il y a tellement d'émotions dans les derniers passages qu'on en pardonne la jeunesse de Gemma et son attitude superficielle. On a envie de rentrer dans le bouquin et de les aider à s'en sortir. Tant de jeunesse et tant de gâchis de vie. Surtout pour Nico qui est, pour moi, le personnage le plus attachant de l'histoire. Juste un dernier mot qui résume cet article : Waouw !
Mon Avis
Voilà quatre jours que je l'ai fini et j'en suis toute retournée. Pire que Trainspotting de Irvine Welsh et bien pire que le film Requiem for a dream. Au début de ma lecture, j'ai salué l'auteur pour ce roman choral qui abandonne la narration interne au personnage principal pour nous délivrer un véritable témoignage des faits.
On reste, bien sûr, centrer sur les deux personnages principaux que sont Gemma et Nico mais d'autres viennent livrer leur vision sur ces deux personnages mais également leur vision sur l'histoire. C'est d'ailleurs grâce à ce procédé qu'on se rend compte de la véritable descente aux enfers des personnages.
Du début à la fin, je me suis demandée comment ces deux personnages allaient finir. Cela finit moins dramatiquement que je ne le pensais mais tout est relatif. Au début, j'ai détesté Gemma. Je la trouvais superficielle et égocentrique. Elle profitait de l'amour que Nico - David - lui portait pour faire tout ce qu'elle souhaitait. David est, quant à lui, un garçon timide. Il a fugué, non par ennui ou rébellion mais par nécessité. Il était nécessaire pour lui de partir et de rompre les ponts avec ses parents - un père violent et une mère alcoolique. Gemma, elle, a fugué par rébellion; elle ne comptait partir que pour trois semaines mais une fois libre, telle une tornade, elle n'a pas su s'arrêter.
Autour de ces deux personnages centraux, gravitent d'autres personnages. On rencontre d'abord Skolly qui va tendre la main à Nico et va l'aider à s'installer dans un squat. Ensuite, il y a Richard qui vit dans ces squats par esprit de consternation. Pas de drogues dures dans les squats qu'il installe. Arrivent ensuite deux personnages Rob et Lily. Gemma va tout de suite s'attacher à eux et bon gré, mal gré, Nico aussi. C'est avec ces deux personnages principaux que la vie de David et Gemma va bousculer. Du vol à la drogue dure, Rob va les initier et les bousculer.
Melvin Burgess dit très justement : << Je pense qu'il est préférable que les jeunes n'entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu'un essaiera de leur en vendre.>> Au début, ils voient la drogue comme de la magie qui les fait oublier et rêver. Mais très vite et sans qu'ils ne s'en rendent compte, ils deviennent accros. Ils pensent qu'ils ne sont pas dépendants mais c'est lorsque qu'ils veulent s'en passer que tout devient cauchemar.
En bref, c'est un roman coup de poing et bouleversant. Au début, les personnages vantaient les louanges de la drogue. Tout était beau, tout était merveilleux avec un shoot. Mais la fin est si poignante ! Il y a tellement d'émotions dans les derniers passages qu'on en pardonne la jeunesse de Gemma et son attitude superficielle. On a envie de rentrer dans le bouquin et de les aider à s'en sortir. Tant de jeunesse et tant de gâchis de vie. Surtout pour Nico qui est, pour moi, le personnage le plus attachant de l'histoire. Juste un dernier mot qui résume cet article : Waouw !
ça, ça parle à mon âme de travailleur social !!
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