Genre : contemporain, littérature française
Editions JC Lattès
Année 2012
220 pages
Résumé
Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.
Mon avis
Un joli titre pour une bien jolie histoire. Voilà que je découvre enfin cette histoire dont tout le monde a sans doute déjà entendu parler. Je m'attendais à un roman "nunuche" et j'ai la surprise, le plaisir de découvrir un roman court mais bien sympathique.
Le style de l'auteur, la sympathie de Jo et la délicatesse de l'histoire ont eu raison de cette panne de lecture. J'ai passé un agréable moment avec la tendre Jocelyne, qui après avoir gagné le gros lot à la loterie nationale, décide de n'en parler à personne mais fait la liste des choses qui lui font envie. Jo n'est pas une femme artificielle, ni superficielle. Elle prend du plaisir dans sa vie et ne voit pas ce qui pourrait être améliorée avec de l'argent. Toutes ces petites envies dont elle nous fait part sont, pour beaucoup, non substantielles (comme la guérison de son père ou le bonheur de son mari).
J'ai été déstabilisée par la fin du roman car, comme Jo, je fais confiance aux gens et je n'aurais pas pensé qu'un personnage fasse une crasse pareille à un autre personnage. Toutefois, cela m'a amené à réfléchir, certes succinctement, sur plusieurs points : que ferais-je si je gagnais au loto ? Le dirais-je à mon entourage ? Se révéleront-ils fourbes ? et avons-nous vraiment besoin de l'argent pour être heureux ? Serions-nous davantage comme Jo le mari ou Jo l'épouse ?
Même s'il s'agit d'une belle histoire et même si j'ai éprouvé de l'empathie et de l'amitié pour Jocelyne, je pense pas que le roman restera gravé dans ma mémoire quitte à le relire dans quelques années. C'est une agréable lecture de dimanche, qui passe bien le temps que ce soit un temps hivernal ou un temps estival dehors. Je n'ai pas grand chose à dire de plus hormis, sans doute, que j'ai été étonnée quand l'auteur s'est livré à une introspection de Jo le mari au travers d'un monologue et d'une narration interne. Contrairement à sa femme, il a besoin de choses matérielles pour être heureux et lui, nous amène à réfléchir sur notre définition du bonheur.
En bref, j'ai été étonnée par le style agréable de l'auteur et par cette histoire que j'ai osé penser niaise et plate avant d'en terminer la lecture. Le récit, sans être grandiose, est toutefois sympathique et j'ai passé un moment très agréable lorsque je l'ai lu. Sans vous conseiller de le lire d'urgence, il peut être une très bonne lecture au chaud sous la couette (ou un plaid) ou pour une lecture sur un drap de plage, les yeux balayant les lignes et l'horizon de la mer (ou l'océan ^^).
Le style de l'auteur, la sympathie de Jo et la délicatesse de l'histoire ont eu raison de cette panne de lecture. J'ai passé un agréable moment avec la tendre Jocelyne, qui après avoir gagné le gros lot à la loterie nationale, décide de n'en parler à personne mais fait la liste des choses qui lui font envie. Jo n'est pas une femme artificielle, ni superficielle. Elle prend du plaisir dans sa vie et ne voit pas ce qui pourrait être améliorée avec de l'argent. Toutes ces petites envies dont elle nous fait part sont, pour beaucoup, non substantielles (comme la guérison de son père ou le bonheur de son mari).
J'ai été déstabilisée par la fin du roman car, comme Jo, je fais confiance aux gens et je n'aurais pas pensé qu'un personnage fasse une crasse pareille à un autre personnage. Toutefois, cela m'a amené à réfléchir, certes succinctement, sur plusieurs points : que ferais-je si je gagnais au loto ? Le dirais-je à mon entourage ? Se révéleront-ils fourbes ? et avons-nous vraiment besoin de l'argent pour être heureux ? Serions-nous davantage comme Jo le mari ou Jo l'épouse ?
Même s'il s'agit d'une belle histoire et même si j'ai éprouvé de l'empathie et de l'amitié pour Jocelyne, je pense pas que le roman restera gravé dans ma mémoire quitte à le relire dans quelques années. C'est une agréable lecture de dimanche, qui passe bien le temps que ce soit un temps hivernal ou un temps estival dehors. Je n'ai pas grand chose à dire de plus hormis, sans doute, que j'ai été étonnée quand l'auteur s'est livré à une introspection de Jo le mari au travers d'un monologue et d'une narration interne. Contrairement à sa femme, il a besoin de choses matérielles pour être heureux et lui, nous amène à réfléchir sur notre définition du bonheur.
En bref, j'ai été étonnée par le style agréable de l'auteur et par cette histoire que j'ai osé penser niaise et plate avant d'en terminer la lecture. Le récit, sans être grandiose, est toutefois sympathique et j'ai passé un moment très agréable lorsque je l'ai lu. Sans vous conseiller de le lire d'urgence, il peut être une très bonne lecture au chaud sous la couette (ou un plaid) ou pour une lecture sur un drap de plage, les yeux balayant les lignes et l'horizon de la mer (ou l'océan ^^).
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