Genre : bande dessinée
Editions Delcourt
Coll.Comics Fabric
Année 2015
96 pages
Mon avis
J'attendais ce troisième tome avec une impatience et une fébrilité sans fin. Faut bien dire que j'avais dévoré les deux premiers tomes dont j'avais aimé, les personnages et l'intrigue.
J’adore les comics, je ne le cache pas. Mais c'est vrai qu'on entend beaucoup plus parler des comics américains que des comics français. Ici, utilisant les codes à l'américaine, les auteurs n'hésitent pas à forcer les traits de leurs personnages pour les rendre encore plus "Bad ass".
Avec un second degré qui me fait marrer, nous suivons dans ce tome-ci le Boss, sorte de Kurt Russel (merci G. de me l'avoir fait remarquer ^^) et patron du SWARD (la version Bad Ass du Shield). C'est un personnage intéressant mais je l'ai trouvé trop lisse pour cet univers chaotique installé dans les deux premiers tomes. Je préfère the Voice même si, dans ce tome-ci, j'ai trouvé qu'elle avait perdu de sa splendeur et de sa bad-ass attitude. Par contre, j'ai adoré le personnage de Master of Pain !
Ce que j'aime aussi dans Bad Ass, ce sont les personnages principaux qui ne sont pas gentils mais ne sont pas des super-vilains. Ils sont entre les deux et à cela, on peut les opposer aux super-héros standards. Ils ont une psychologie qui leur est propre et qui correspond à leurs pouvoirs. Cela permet d'entrevoir les fissures de ces personnages ; à l'exemple de Dead End, son adolescence a été horrible et son activité en tant que super-héros Bad Ass est une revanche sur ce qu'il pu vivre au lycée (ado boutonneux et moqué).
Dans ce troisième tome, on découvre également d'autres personnages qui ont vécu un instant de gloire avant de tomber dans l'anonymat, j'en ai noté deux "gentils", the Looter (un personnage en cartoon comme Roger Rabbit) et un professeur d'Université fan de cinéma mais alien à ses heures perdues.
En bref, ce troisième tome laisse présager un quatrième tome dans sa toute puissance. L'attente va être longue pour arriver au dénouement final de cette série de comics hors pair.
Avec un second degré qui me fait marrer, nous suivons dans ce tome-ci le Boss, sorte de Kurt Russel (merci G. de me l'avoir fait remarquer ^^) et patron du SWARD (la version Bad Ass du Shield). C'est un personnage intéressant mais je l'ai trouvé trop lisse pour cet univers chaotique installé dans les deux premiers tomes. Je préfère the Voice même si, dans ce tome-ci, j'ai trouvé qu'elle avait perdu de sa splendeur et de sa bad-ass attitude. Par contre, j'ai adoré le personnage de Master of Pain !
Ce que j'aime aussi dans Bad Ass, ce sont les personnages principaux qui ne sont pas gentils mais ne sont pas des super-vilains. Ils sont entre les deux et à cela, on peut les opposer aux super-héros standards. Ils ont une psychologie qui leur est propre et qui correspond à leurs pouvoirs. Cela permet d'entrevoir les fissures de ces personnages ; à l'exemple de Dead End, son adolescence a été horrible et son activité en tant que super-héros Bad Ass est une revanche sur ce qu'il pu vivre au lycée (ado boutonneux et moqué).
Dans ce troisième tome, on découvre également d'autres personnages qui ont vécu un instant de gloire avant de tomber dans l'anonymat, j'en ai noté deux "gentils", the Looter (un personnage en cartoon comme Roger Rabbit) et un professeur d'Université fan de cinéma mais alien à ses heures perdues.
En bref, ce troisième tome laisse présager un quatrième tome dans sa toute puissance. L'attente va être longue pour arriver au dénouement final de cette série de comics hors pair.
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