Scénariste : Serge Lehman
Illustrateur : Frédérik Peeters
Genre : bande dessinée
Editions Delcourt
Paru en janvier 2018
318 pages
Illustrateur : Frédérik Peeters
Genre : bande dessinée
Editions Delcourt
Paru en janvier 2018
318 pages
Mon avis
Parue en janvier ou février de cette année, vous n’avez sans doute pas pu passer à côté de cette bande dessinée qui était dans toutes les librairies et sur tous les sites spécialisés en bande dessinée. Je vous en ai même parlé brièvement sur Instagram (si vous me cherchez sur la plateforme, vous me trouverez sous le pseudo @Dal_eg).
J’ai découvert Serge Lehman il y a quelques années avec les bandes dessinées, La Brigade Chimérique ( publiée en 6 tomes chez l’Atalante et chef d’oeuvre selon moi) et Metropolis ( parue chez Delcourt en 4 tomes). J’avais adoré ces deux histoires et je m’étais empressée de les acheter - à la base je les avais juste empruntées à la médiathèque. Quant à Frederik Peeters, je l’ai découvert avec sa bande dessinée - qui est devenue une référence - Pilules bleues (parue chez l’Association en 2001). Pareil, j’avais été touchée par cette histoire et j’en garde un très bon souvenir de lecture. Je me souviens avoir été émue comme rarement par cette histoire sur le SIDA.
Alors autant vous dire que cette sortie, je ne pouvais pas ne pas la lire. Il faut bien avouer que d’un premier abord je l’ai trouvée très intimidante : plus de 300 pages de lecture ! C’est énorme surtout quand on sait que dans une bande dessinée, on lit le texte - bien sûr - mais on lit également les images. C’est vrai que j’avais beaucoup d’attentes en commençant la lecture - sur l’histoire, les dessins etc…
Dans ce roman graphique, les auteurs nous livrent une histoire très sombre où secrets et folklores se mêlent pour dévoiler un univers proche de la fantasmagorie. Au départ, on ne sait pas vraiment qui est cet homme gribouillé. Le personnage principal est une femme, mère de famille et éditrice qui souffre quelquefois de mutisme. Proche de sa fille adolescente, elles habitent toutes deux ensemble et rencontrent souvent la grand-mère, un personnage haut en couleur - même si la bande dessinée est quant à elle en gris (bleu) et blanc. Dès le début de l’histoire, on sait que des secrets de famille sont enfouis et ne cherchent qu’à se révéler.
C’est une lecture qui fut assez longue et malgré son originalité et tout le folklore qu’elle agite, qui a été assez éprouvante à suivre. je me suis demandée où les auteurs voulaient en venir à de multiples occasions. L’intrigue se résout - trop - rapidement dans les 15 dernières pages et j’ai eu cette sensation du trop vite fini et pas assez expliqué. Du coup, j’ai trouvé ça dommage tant l’univers est riche et aurait mérité un aboutissement qui réponde à toutes les questions qu’il pose.
En bref, L’homme gribouillé est une lecture assez sombre, longue mais dont l'intrigue se résout dans 15 dernières pages. L'univers dépeint est étrange, presque fantasmagorique. Une sorte de cauchemar dont on ne ressort pas sans question en tête tant le mystère qui plane autour de cet homme gribouillé est épais. Belle lecture mais pas le coup de cœur.
J'aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. une belle découverte, un enchantement. Très intéressant et bien construit. Je reviendrai m'y poser. N'hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir.
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