[ Geek Girl, tome 1 de Holly Smale ]

Auteur : Holly Smale
Genre : jeunesse, contemporain
Editions Pocket Jeunesse
Collection Best seller
Paru en 2016
388 pages

Résumé

Je m’appelle Harriet Manners et je déteste la mode.

Sincèrement. Je préfère savoir que lors d’un éternuement, tous les organes s’arrêtent, le cœur compris, qu’une cuillerée à café d’étoile à neutrons pèse des milliards de tonnes, ou que le merle bleu ne voit pas la couleur bleue. C’est sûrement pour ça que je n’aipas beaucoup d’amis et qu’un « fan » a écrit GEEK au marqueur rouge sur mon sac.

Alors que feriez-vous à ma place si une agence de mannequins vous repérait ? Et vous proposait de passer de geek à… chic ?

Mon avis

Ce ne sera pas un avis très long mais j’ai tellement aimé cette lecture bouffée d’air frais que je ne pouvais pas ne pas vous en parler. 

Dans ce premier tome de Holly Smale, on rencontre Harriet Manners, 15 ans, une ado geek par excellence. Elle est plus branchée culture populaire que mode et maquillage comme sa meilleure amie et pourtant son style bien particulier va taper dans l’oeil d’une agence de mannequinat. 

Malgré un titre qui m’a longtemps rebuté - j’avais peur que derrière ce titre se cache un roman dit “girly” avec pleins de préjugés sur les filles etc - j’ai trouvé un roman rafraîchissant qui a su me divertir et me faire oublier toutes mes appréhensions du début. La personnalité déroutante de Harriet a beaucoup aidé puisque cette dernière est hyper maladroite et de fait, super attachante. Avec sa famille typiquement atypique, l’excentricité n’a jamais été autant incarné que dans la jeune fille. Elle nous fait rire, des fois sciemment et des fois involontairement. On aime beaucoup aussi le père de la jeune fille et le recruteur complètement loufoque qu’on dirait une caricature de l’univers des podiums et de la mode. 

En bref, un roman léger qu’on lit pour se faire du bien et pour rire avant tout. Ne recherchez pas dans les lignes de ce roman un message politique caché ou une dénonciation de quoique ce soit. Il s’agit surtout d’un roman jeunesse sans prétention qui se dévore comme on dévorerait une crêpe au nutella : d’une seule bouchée.