[ Le Mythe de la virilité : un piège pour les deux sexes d'Olivia Gazalé ]

Autrice : Olivia Gazalé
Genre : Essai, Documentaire
Editions Robert Laffont 
Paru en octobre 2017
416 pages

Existe en poche aux éditions Pocket (coll. Agora)
Paru en février 2019
528 pages




Il y a peu, je vous parlais de l’excellent essai de Manon Garcia, On ne naît pas soumise on le devient et je vous disais à quel point je l’avais trouvé juste, intéressant et m’avait énormément apporté dans ma réflexion sur le genre et fait avancer dans mon chemin vers le féminisme. D'ailleurs, je vous en parlais de long en large : ICI !

Avec cet essai d’Olivia Gazalé, je continue mon cheminement et le renforce même puisque cet ouvrage est à la croisée des disciplines en sciences humaines et complète parfaitement le livre de Manon Garcia. Les deux découlent l’un de l’autre même si a priori les thèmes ne sont pas les mêmes. L’un parle avant tout de la soumission dans le prisme de la domination masculine tandis que l’autre le mentionne mais remonte avant tout le fil du temps, revenant à l’origine même de ce mythe de la virilité, l’Antiquité.

J’avoue que pendant longtemps lire des essais ou ce type d’ouvrages philosophiques relevait du calvaire pour moi mai depuis peu, je retrouve un certain plaisir à leur lecture. Qui plus est, je pensais la tâche ardue et ne pas avoir les connaissances pré-requises. Je découvre finalement des essais “faciles” à lire et une pensée plaisante à suivre. Le propos y est passionnant, la construction indéniablement claire et à la portée de qui veut se lancer dans la lecture, le plus dur étant finalement les limites que l’on se pose et s’impose. Je ne peux vous en parler davantage sans en dénaturer la réflexion de l’autrice et sans faire des raccourcis qui vous perdraient plus qu’autre chose. Toutefois, je ne peux que vous en conseiller la lecture qui, elle, est vraiment fascinante. Elle éclaire ma vision sur la société actuelle et m’a apporté des précisions historiques, sociologiques et théologiques - oui rien que ça !

En bref, je poursuis mes lectures de ces ouvrages que je qualifie d’utilité publique. Pour le moment, je suis tombée sur très peu de déceptions et je les trouve toujours très intéressants - même les rares déceptions que j’ai eues ont nourri ma réflexion du sujet. Ici, clairement, nous ne sommes pas sur une déception puisque cet essai m’a beaucoup apporté et j’ai l’impression d’en ressortir plus réfléchi et - j’ose le dire - plus savante.

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