Autrice : Eve Ensler
Genre : Théâtre, littérature américaine
Editions Denoël
Coll. Denoël & d'Ailleurs
Paru en 2015
92 pages
Il y a quelques temps, j’entendais parler pour la première fois d’Eve Ensler et de sa pièce de théâtre cultissime, Les monologues du vagin mais c’est véritablement avec une autre de ses pièces, Un corps parfait, que j’ai découvert cette autrice et dont je vous parle : ICI.
Genre : Théâtre, littérature américaine
Editions Denoël
Coll. Denoël & d'Ailleurs
Paru en 2015
92 pages
Il y a quelques temps, j’entendais parler pour la première fois d’Eve Ensler et de sa pièce de théâtre cultissime, Les monologues du vagin mais c’est véritablement avec une autre de ses pièces, Un corps parfait, que j’ai découvert cette autrice et dont je vous parle : ICI.
Dans cette pièce de théâtre, Eve Ensler livre une compilation de témoignages de femmes de tout horizon sur leur rapport à leurs corps et surtout à leur féminité et à leur sexe. Parce que oui, le sexe des femmes est tabou car toujours sexualisé et la simple représentation fait hurler les brigades des mœurs de tous les pays - un tabou ancestral qui crée chez les femmes une certaine schizophrénie et méconnaissance de leur propre corps. Cet ouvrage est indéniablement d’utilité publique puisqu’il rappelle dans sa forme comme dans son fond, les femmes sont soumises au regard concupiscent de l’homme et que cela les empêche de bien vivre et, même, d’accepter leur féminité allant même jusqu’à développer une certaine honte de leur corps.
Il s’agit donc ici d’un vrai travail de fourmi autant sur le fond par le recueil de tous ses témoignages mais également par la forme dans le choix de compiler tel témoignage avec tel témoignage. L’horreur de ces témoignages se dévoile au fil des pages et en très peu de pages, elle captive, nous tient et nous alerte sur ce qui relève d’abord de la perception du corps jusqu’au rejet, e passant par toutes les formes de violence que la société lui fait subir : silence, viols, excisions et j’en passe.
Pour moi, cette lecture fut au-delà du déclic puisque j’avais déjà conscience de cette violence permanente et protéiforme faite aux corps des femmes. Elle fut sans doute éclairante surtout dans la forme de ces témoignages et je rejoins tout à fait la pensée d’Eve Ensler sur ce sujet autant que sur les autres sujets qu’elle aborde ici et ailleurs. A lire !
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