Genre : essai, documentaire, féminisme
Editions de l'Olivier
Coll. Les Feux
Paru en mars 2018
176 pages
Ces temps-ci, je lis pas mal d’ouvrages recommandés dans les sphères féministes ; celui-ci ne fait pas exception mais je dois dire que ce n’est pas la meilleure lecture que j’ai pu faire.
Dans cet essai, Rebecca Solznit part d’une anecdote de sa vie personnelle pour parler plus globalement d’un phénomène qui touche toutes les femmes de tous les pays : le mensplaining - ou en français le mecsplication. Qui n'en a pas marre de ces hommes qui nous expliquent notre boulot, nos opinions et qui savent mieux que nous nos émotions, qui se permettent de nous expliquer un livre qu'on vient de lire ou un film qu'on vient de voir ? Qui n'en a pas marre que sa voix compte moins que celle d'un homme ou qui n'en a pas marre de ce ton paternaliste qu'emploie les hommes pour nous expliquer notre vie ?
En partant de cette idée là, l'autrice revisite toutes les violences faites aux femmes, en commençant par celle des mots et en finissant sur les pire de toutes, le viol et le meurtre, première cause de mortalité pour les femmes de 18 à 50 ans, bien avant les accidents de la route ou les maladies.
Sous forme d'articles écrits au fil des années à chaud, elle appuie son vécu de femme et le vécu de toutes ces femmes mises sur le devant de la scène à cause de faits d'hommes. L'idée de fond est très intéressante mais je ne suis pas sûre de la forme qui m'a semblé flirter avec un thème d'actualité sans pour autant apporter quelque chose de nouveau au débat. C'est donc un moui mais bof.
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