Genre : Bande dessinée, drame, littérature américaine
Editions Casterman
Paru en août 2019
374 pages
J’ai lu cette bande dessinée conseillée par une copine bibliothécaire. Avant cela, je l’avais vu passer sur les réseaux sociaux et blog, notamment sur différents profils Instagram. Je me suis donc laissée convaincre … AJ Dungo livre ici un récit personnel qui parle du deuil qu’il a dû affronter après le décès de sa petite amie. Il alterne ce récit intime avec des chapitres à part qui racontent des bouts de l’histoire du surf, remontant jusqu’aux origines de cette pratique.
Ce récit ne manque pas d’originalité. Le ton de l’auteur et la façon dont il a décidé de rendre hommage font de cette bande dessinée un récit mélancolique. L’auteur, AJ Dungo, parvient à nous faire ressentir tout l’attachement, la tendresse et l’amour qu’il ressentait pour ce premier amour, cet amour d’adolescent qui survit à l’âge adulte. La vie n’a pas été tendre pour la jeune fille ; elle a déclaré une maladie incurable très jeune, trop jeune. Elle ne laisse à ses proches que le souvenir et sa passion du surf - passion qu’elle a transmise au narrateur. C’est très beau et je comprends l’engouement autour de cette BD. On n’en ressort les yeux mouillés…
Toutefois, si l’histoire du narrateur et de sa petite amie ont trouvé sens à mes yeux, j’ai tout de même eu du mal avec les passages où il est question de l’histoire du surf et des surfeurs qui ont marqué cette discipline sportive. J’ai trouvé que cela coupait le récit et entravait l’émotion qui se crée autour de l’histoire du narrateur. J’ai même eu envie de passer ces pages.
En bref, une bande dessinée émouvante mais qui n’a pas été un coup de cœur à cause de ces chapitres parallèles.
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