[ Lancer l'alerte de Jean-Christophe Tixier ]

Auteur : Jean-Christophe Tixier
Genre : thriller, jeunesse, littérature française
Editions Rageot
Paru en mai 2019
219 pages




César comprend vite. L’énorme 4x4 qui a failli le tuer  alors qu’il faisait du vélo ; les intimidations du conducteur ; les tags d’insultes sur le mur de sa maison. Sa mère convoie des camions-citernes pour la SEGIKA, la grande firme chimique de la région. Et elle vient de poster une vidéo où elle déversait sur ordre, en pleine nature, de dangereux polluants. Le scandale éclate. César est mis à l’écart par la plupart de ses copains – dont les parents travaillent pour la SEGIKA. Associations et médias s’emparent de l’affaire.
L’adolescent est perdu  ; c’est qu’il aime Lou-Ann, dont le père est un cadre dirigeant de la firme. Il vacille psychologiquement – avant de se décider à agir...


Je lis mon premier roman de Jean-Christophe Tixier avec Lancer l’alerte ; il s’agit d’un auteur jeunesse qui a une bibliographie vaste et qui est recommandé par les professeurs de français. Je l’ai vu passer plusieurs fois dans les différents CDI où j’ai eu l’occasion de travailler mais je n'avais encore jamais lu un de ses romans.

Avec ce roman, on est de suite mis dans l'ambiance et pris par l'intrigue. L'histoire est originale, j'ai vu très peu de fictions aborder le thème des lanceurs d’alerte qui est très en vogue à l’heure actuelle des réseaux sociaux. C'est mené tambour battant grâce à une narration rythmée et partagée entre deux personnages du récit : César dont la mère a révélé un scandale sanitaire et Lou-ann, fille du PDG de l'entreprise pointée du doigt.

Néanmoins, César et ses sautes d'humeur sont agaçantes et ont clairement terni mon plaisir de lecture. Le récit souffre de quelques longueurs à partir du milieu mais l'auteur parvient à rattraper cette impression dans le dénouement final. Cependant, j'ai trouvé qu'il manquait des informations quant aux implications autour de ce scandale écologique, quels produits, quelles conséquences et quels effets. 

Par ailleurs, l'histoire est divisée entre les deux côtés : les bons qui sont du côté de César et les méchants qui défendent l'entreprise et méprisent César et sa mère. Cela manquait de subtilité et de profondeur et cela sonnait surtout très artificiel.

En bref, une lecture qui avait pourtant bien commencée mais, cependant, elle n'a pas su me convaincre et j'ai juste César hyper irritant. Heureusement Lou-Ann contrebalance cette impression ...

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