Autrice : Deborah Levy
Nationalité : anglaise
Traduction : Céline Leroy
Genre : autobiographie
Paru en août 2020
160 pages
Après Ce que je ne peux pas savoir, Le coût de la vie est une deuxième partie de l'œuvre autobiographique de Deborah Levy, une britannique à la fois poétesse, dramaturge et écrivaine. Dans cette partie, la romancière quitte le récit de son enfance et de son adolescence pour raconter sa vie d'adulte, de femme divorcée, de mère écrivaine. Elle parle aussi - et surtout - de ce qui la pousse chaque jour à écrire et s'enfermer. Ici, elle a la cinquantaine et elle découvre la vie "pour elle" et non plus pour son mari, ou bien même ses enfants. Loin des préoccupations maritales, ici ne compte que l'envie d'écrire, le besoin d'écrire…
Très intriguée, j'ai emprunté Le coût de la vie à la médiathèque en pensant lire la première partie du diptyque. Est-ce pour cela que je ressors mitigée de cette lecture ? Pas sûre puisque finalement je me rends compte que je ne prends pas plaisir à la découverte de la vie de cette écrivaine, ou bien même de ce genre de livres. Malgré la qualité présente dans le récit des anecdotes, dans la construction du récit pour créer du lien entre tout, je n'ai pas pris plaisir dans la lecture tout comme je n'ai pas saisi l'utilité d'un tel projet autobiographique. Je ne suis pas sûre de retenir grand-chose dans quelques mois de cette lecture. Alors oui, c'est vrai, j'ai du mal avec les autobiographies malgré le coup de cœur il y a quelques mois pour la bande dessinée La Grâce d'Emmi Valve.
En y réfléchissant, je pense que dans cette lecture, les choses qui ne m'ont pas plu sont les passages anodins du quotidien, ils m'ont ennuyer, m'ont fait décrocher de la lecture. A côté de cet aspect du quotidien, on retrouve des réflexions sur sa vie certes mais aussi sur la Vie en général dans lesquelles on peut être amenée à se retrouver et à se dire "C'est tellement vrai !" Mais y'a pas à dire, la maternité, ça ne m'intéresse pas et dans ces passages, je ne m'y retrouve pas du tout. A côté du reste, ça en fait beaucoup.
En bref, cet avis lecture reflète, je le pense du moins, bien ce que j'ai pensé - ressenti - à la lecture : des choses pas intéressantes mêlées à de grandes réflexions qui ont fait mouche sur beaucoup de lecteurs/lectrices, mais moi je n'ai pas pris. Je ne pense pas persister et lire le premier volet.
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p. 15
A priori, le chaos représente notre pire crainte, mais j’en suis venue à croire que c’est peut-être ce que nous désirons le plus.
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p.77
En fait, j’ignorais totalement à quoi ressemblait la sérénité. La sérénité était censée être l’un des personnages principaux de la féminité telle que la culture la définissait autrefois. Elle est sereine et endurante. Oui, elle est si douée en matière d’endurance et de souffrance que ces caractéristiques pourraient même être les personnages principaux de son histoire.
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