Bilan du mois : novembre 2021


C'est l'heure du bilan ... à quelques jours près :P 




  • L'entaille d'Antoine Maillard (Cornélius, 2021) 
une bande dessinée qui reprend les idées de base du slasher américain avec des adolescents qui se font massacrer un  à un par un tueur en série. Je ne dis rien de plus sur l'intrigue car j'ai adoré cette petite pépite et je suis sous le charme des dessins et de leur qualité, du boulot fait par Antoine Maillard.
  • Eveils de Juliette Mancini (Arabile, 2021)
une bd très personnelle où Juliette Mancini livre un récit de soi pudique sur l'éveil à son corps, les premières sensations, l'appropriation à l'adolescence de ce corps changeant. Belle bd, un format original, des dessins très personnels, un style qui ne manque pas d'interpeller et réfléchir. Bref une réussite à mes yeux. 
  • Eat and love yourself de Sweeney Boo (Ankama, 2021)
une bd originale, aux dessins pastels qui présentent la boulimie d'une jeune adulte qui souffre du regard des autres et de compulsions alimentaires. Le dessin ne m'a pas particulièrement bluffée mais la construction de l'histoire est top tout comme les thèmes abordés et la façon dont le personnage nous est présenté ; on ressent sa douleur, ses troubles et on a envie de l'aider. Top. 
  • Fluide de Joseph Safieddine, Thomas Cadène et Benjamin Adam (Dargaud, 2021)
une bd qui m'a laissé de marbre, je suis complètement passée à côté. Les auteurs imaginent des personnages inspirés d'eux-mêmes qui découvrent une autre sexualité grâce à un personnage beaucoup moins enclin aux tabous et à la sexualité classique. 
  • L'homme qui tua Chris Kyle, une légende américaine de Fabien Nury et Bruno (Dargaud, 2020)
Assez dubitative sur cette bd pour le point de vue qu'elle offre sur la vie et mort de Chris Kyle (interprété à l'écran par Bradley Cooper dans le film American sniper). J'aurais voulu peut-être un peu plus d'engagement sur la question de la législation de l'accès aux armes aux Etats-Unis. De même, pour la posture de la femme de Chris Kyle qui markete à fond la mort de son mari. J'ai plusieurs fois été mal à l'aise pendant cette lecture.
  • Buck, le premier homme sur Terre de Frederick Van Den Stock (Même pas mal, 2020)
Une bd sur le premier homme sur Terre, qui en veut à Dieu pour sa solitude et qui parle aux animaux, qui les observe pour comprendre leurs comportements et peu à peu l'invention des outils, de la monnaie, du feu et de l'art pariétal. Je vous laisse découvrir les conditions parce que le tout ne manque pas d'humour et de dérision quant à la nature même de l'humanité. 



  • La fille aux mains magiques de Nnedi Okorafor & Zariel (ActuSF, 2021)
un roman très court, sous forme de novella, entre folklore et modernité qui nous montre une jeune nigériane qui découvre la magie sous forme d'art. C'est très beau, on se laisse prendre au récit car il nous est conté et rend honneur à l'oralité des contes folkloriques. Une très belle découverte. 
  • Un cœur gros comme une étoile de Sarah Allen (Milan, 2020)
Titre assez mensonger puisque je pensais découvrir un récit qui met en scène une personnalité scientifique par sa découverte spirituelle avec une jeune fille. Mais en fait, on découvre surtout le syndrome de Turner et la vie de Libby, jeune fille marginalisée du fait de sa différence. L'histoire m'a beaucoup fait penser à Wonder de RJ Palacio, mais en moins bien. 
  • Léon et Gustave au cœur de la mine de Sophie de Mullenheim (Fleurus, 2021)
Un petit roman sympa à lire pour découvrir la vie d'un enfant dans le nord de la France au XIXème siècle. Le tout est contrebalancé par les quelques scènes avec Gustave Eiffel qui construit sa tour et subit les critiques de toute part. J'ai préféré ce tome-ci à celui lu l'an dernier, Emile et Mado enfants de la résistance, que j'avais trouvé bien plat. Ici on trouve quand même quelques rebondissements bien amenés et tout à fait crédible dans le contexte dans lesquels ils interviennent. 
  • Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes (Pocket, 2019)
un thriller assez efficace dont je n'avais pas du tout deviné la fin. Je me suis complètement laissé prendre au jeu en élaborant des théories folles mais pas aussi folle que celle de l'intrigue finalement ;) Je ne lis pas beaucoup de thriller mais celui-ci me ferait bien en lire davantage si je savais lesquels lire ! 
  • L'été du changement de Sophie Andriansen (Glénat, 2020)
Un roman jeunesse sur la prise de conscience des enjeux écologiques de deux adolescents en vacances, une en Thaïlande et l'autre en Norvège. Bon honnêtement j'ai trouvé leur prise de conscience respective très superficielle, tout comme le roman qui a eu du mal à me satisfaire, à me plaire et à m'emporter. Mouais bof est mon avis final. ^^

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