[ Le milieu de nous deux de Jean Tévélis ]

Auteur : Jean Tévélis

Nationalité : française

Genre : jeunesse, tranche de vie

Editions Alice jeunesse

Coll. Tertio

Paru en juin 20222

104 pages

Julian est sur le départ. Il va passer une partie de ses vacances à Toulouse, chez son père. Il quitte Paris, sa mère et son quotidien. Dans le train, il rencontre Lydie, jeune fille de son âge qui voyage jusqu’à Bordeaux. Très vite, ils se lient d’amitié et Julian est plus qu’heureux de pouvoir partager avec Lydie ce qui lui arrive, même si c’est seulement par textos. Parce que lorsque son père lui propose de vivre avec lui à Toulouse, et que Julian doit choisir entre ses deux parents, il est désemparé.

Le milieu de nous deux ou un bout de vie d'un jeune garçon qui se retrouve à devoir choisir entre vivre avec son père ou sa mère, tous deux séparés. Grâce à l'écriture tout en fluidité de Jean Tévélis, le récit de Julian, adolescent un peu paumé, se lit bien. 

Il y raconte cet été entre Paris et Toulouse où le jeune personnage a dû faire un choix très dur pour lui puisque, même si les voyages d'un parent à l'autre sont compliqués pour lui, il les aime et pour lui, choisir entre l'un ou l'autre n'est pas une évidence. 

On assiste à la tempête émotionnelle qui agite le jeune garçon et surtout à son idée saugrenue pour montrer à ses parents l'absurdité d'un choix imposé. En effet, il décide de taper fort pour montrer son mécontentement et décide de se rendre sur un point de la carte qui est pile entre les deux parents… Cela nous fait sourire même si on comprend ce qui pousse Julian à agir de la sorte. 

Toutefois, l'histoire se termine trop bien et à mes yeux, la chute est loin d'être réaliste avec une rencontre fortuite avec Lydie dans le train qui lui présente sa grand-mère Catherine, bordelaise. J'ai trouvé que cette fin n'était pas en accord avec la personnalité de la mère du garçon, n'était pas réaliste pour un garçon si jeune et surtout était beaucoup trop fleur bleue… 

Alors, oui ce n'est pas désagréable à lire mais la fin m'a fait lever les yeux au plafond. Finalement, je crois que j'en ressors assez mitigée.