[ Un goût de cannelle et d'espoir de Sarah McCoy ]

Autrice : Sarah McCoy

Nationalité : américaine

Traduit par Anath Riveline

Genre : fiction historique, littérature anglophone

Editions Les Escales

Paru en avril 2014

432 pages

Allemagne, 1944. Elsie Schmidt, 16 ans, traverse la guerre de loin, grâce à la boulangerie de ses parents et à la protection d'un officier nazi. Lors de la soirée de Noël du parti, elle échappe à un drame grâce à un petit garçon juif. Il demande à Elsie de l'aider. Soixante ans plus tard, Reba Adams fait un reportage sur la boulangerie d'Elsie.

Un goût de cannelle et d'espoir est le récit croisé entre Reba, journaliste, aux Etats-Unis à notre époque et Elsie, allemande vivant pendant la seconde guerre mondiale. Alors adolescente, cette dernière raconte la période où les soldats SS font des descentes impromptues à la recherche de juifs qui se cacheraient chez l'habitant. Elsie n'écoutant que son cœur a pris un enfant juif sous sa protection, le cachant dans la boulangerie familiale…

Lors de la sortie de ce roman, j'ai vu beaucoup de coups de cœur sur ce livre. Mais je dois bien vous avouer que je ne partage pas cet engouement. Si j'ai bien aimé certains passages avec Elsie pendant la seconde guerre mondiale, il n'en va pas de même pour les passages mettant en scène Reba. Je l'ai trouvée inintéressante et fade, sans doute parce que son personnage est moins creusé et est un prétexte à raconter l'histoire d'Elsie… 

Quant à la traduction, je n'aime pas dire cela mais je l'ai trouvé assez mauvaise au point où j'ai dû relire certains paragraphes pour comprendre qui parlait et surtout de quoi … Finalement je suis assez déçue car j'ai lu un autre roman de Sarah McCoy, un roman que j'avais adoré : Le souffle des feuilles et des promesses (j'en ai parlé sur le blog)

De ce fait, j'en ressors encore plus mitigée parce que je n'ai été transportée ni par l'histoire ni par un des deux personnages principaux, Reba. Elsie, quant à elle, sauve un peu le tout même si j'aurais aimé que son histoire comme son personnage soient un peu moins lisses. Certes, cela aborde la seconde guerre mondiale et la vie en Allemagne pendant cette période, mais le tout n'est pas très approfondi et ne se démarque pas d'autres récits sur le même thème. 

En bref, une déception qui n'a pas été à la hauteur des avis lectures que j'avais vu sur ce roman lors de sa parution. 

p. 22 : 

Ce n'est pas parce que vous êtes nés quelque part que vous êtes chez vous. 

p. 85 : 

Nous nous racontons tous des mensonges, sus nous-mêmes, notre passé, notre présent. Nous imaginons que certains sont minuscules, insignifiants et d'autres énormes, compromettants, alors qu'ils reviennent tous au-même.