Nationalité : française
Genre : policier
Paru en décembre 2018
462 pages
Ohlala ! Serait-ce l'apparition d'un thriller ici, un thriller policier qui plus est ? Oui, et en plus, quoique sanglant, je l'ai apprécié !
Dans Block 46, on suit Emilie Roy, profileuse canadienne dépêchée pour investiguer sur la mort d'une jeune femme en Suède qui ressemble à la mort de jeunes garçons retrouvés à Londres. Elle est accompagnée par Alexis, amie de la femme décédée et autrice fascinée malgré elle par les tueurs en série.
Vous me connaissez, je ne suis pas forcément fan des livres sanglants mais quand j'ai vu ce livre à la médiathèque, j'ai été intriguée par le résumé de la quatrième de couverture qui parlait aussi de la seconde guerre mondiale.
La narration et l'alternance entre les chapitres font monter crescendo la tension autour de la recherche du tueur en série comme de son mobile (si on peut appeler son désir de tuer ainsi). Sur certains chapitres, on est même dans la tête du tueur en série, on voit ce qu'il voit et on lit ce qu'il pense. C'est glaçant, déstabilisant.
Sachez surtout que j'ai été très surprise par le dénouement comme dans les révélations finales. Je n'aurai même pas imaginé que ça soit possible, je n'ai rien vu arriver !
Forcément, il s'agit d'une bonne surprise. Certains scènes se passent dans les camps de concentration et si on ne comprend pas tout de suite la raison, tout est révélé à la fin. Ces scènes en particulier m'ont donné envie de relire le manga, Monster. Ils y abordent des expériences médicales dans l'Allemagne nazie. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher ni ce roman ni le manga cité au-dessus.
En bref, une expérience que je renouvellerai car même si le genre policier me laisse avec beaucoup d'a priori. Ici je n'ai rien trouvé de tel et en ai même apprécié la lecture.
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