Auteur : Andrew David MacDonald
Nationalité : américaine
Traduit par Valentine Leÿs
Genre : littérature américaine, contemporain
Paru en 2021
456 pages
Zelda, 21 ans, est atteinte du syndrome d'alcoolisme fœtal et elle partage le quotidien de son frère, un étudiant qui tente tant bien que mal de s'occuper de sa sœur, poursuivre ses études et subvenir à leurs besoins. Dans sa vie, Zelda respecte une routine bien organisée dans laquelle elle a ses journées au Centre social, ses journées à la bibliothèque et ses rendez-vous chez le psychologue. Zelda est avant tout cela une passionnée des vikings ; elle lit tout ce qu'elle trouve sur eux et envoie des mails à un historien des vikings pour élargir encore plus ses connaissances sur ce peuple. Elle imagine avoir à créer et vivre sa propre légende en devenant héroïque.
Placés du point de vue de la jeune fille, on découvre son quotidien, sa tribu et ce qu'elle réclame de sa légende - celle qu'elle se construit pour prouver sa valeur. Zelda ne triche pas : elle dit la vie telle qu'elle la vit, très simplement. Allant jusqu'à parler des jugements qu'elle entend, sur sa vie intime et sur les événements de son passé qu'elle préférerait oublier : elle ne cache rien. Zelda est avant tout un personnage positif et lumineux qui voit au-delà des préjugés sur elle, au-delà des discriminations qu'elle ne nomme d'ailleurs jamais ainsi. Pour elle, c'est normal tant elles sont son quotidien, relevant de l'ordinaire. C'est un personnage attachant car elle ne voit que le bon dans tout ce qui arrive et elle arrive à tirer des leçons pertinentes et positives des choses désagréables qu'elle vit, des gens qu'elle rencontre.
Ce roman fut une merveilleuse lecture - et encore, cela est loin de ce que j'ai pu ressentir à cette lecture - dans laquelle j'ai voulu retarder le dénouement tellement je voulais continuer à suivre la vie de Zelda. Elle est absolument fascinante et offre un tout nouveau regard sur celles/ceux que certain/es "diraient attardés" (je cite le texte ici - mais j'ai oublié de relever la page^^). J'ai fini en larmes et ça faisait quelques années qu'un roman ne m'avait pas autant bouleversé (le dernier était le roman YA de Jennifer Niven, Tous nos jours parfaits , exaequo avec le roman Dieu me déteste de Hollis Seamon).
"J'avais l'impression que mon cœur était un oiseau qui se cognait partout dans sa cage à l'intérieur de moi. Dans ma tête j'ai dit à l'oiseau d'arrêter ses conneries, que c'était le moment d'être un vrai oiseau viking et pas un lâche." p. 118
Il me tentait bien. Ta chronique me donne encore plus envie de craquer !
RépondreSupprimerOh oui, si tu as l'occasion, fonce car c'est un très bon roman ;)
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