Nationalité : britannique
Traduit par Patrick Marcel
Genre : littérature anglaise, fantastique
Editions J'ai lu
Coll. Fantastique
Paru en mars 2016
256 pages
1ère lecture en septembre 2015 : mon avis
Relecture en juillet 2023
De retour dans le village de sa jeunesse, un homme se remémore les évènements survenus l'année de ses sept ans. Un suicide dans une voiture volée. L'obscurité qui monte. Et Lettie, la jeune voisine, qui soutient que la mare au bout du chemin est un océan...
Je n'aime pas relire un livre, c'est un fait. Alors relire un livre qui m'avait déplu, très peu pour moi. Pourtant, en fermant ce roman, je m'étais alors dit que j'étais passée à côté et qu'il faudrait que je le relise plus tard. Sept ans plus tard, il est temps pour moi de redonner cette chance au roman L'océan au bout du chemin de Neil Gaiman.
p. 22 : Il y avait plus de sécurité dans les livres qu'avec les gens, de toute façon.
Comme quoi toute lecture est l'histoire d'un contexte de lecture. Parce que ce roman qui m'avait alors déplu est devenu une très bonne lecture, voire un coup de cœur pour moi !
On y suit un homme adulte qui revient sur les terres de son enfance pour une occasion spéciale. En chemin, il se rappelle un été particulier de son enfance, l'été de ses sept ans, celui où il a rencontré Lettie Hempstock, sa voisine loufoque du bout du chemin.
p. 79 : Pourquoi les adultes ne voulaient-ils pas lire des histoires de Narnia, d'îles secrètes, de contrebandiers et de fées dangereuses ?
Neil Gaiman révèle ici tous ses talents de conteur. On se laisse porter à rêver comme à frissonner aux événements étranges que vivent notre jeune narrateur comme l'arrivée de la terrible Ursula Monkton en tant que nouvelle gouvernante pour lui et sa sœur. Gentille avec tout le monde, elle révèle une toute autre facette de sa personnalité au jeune garçon.
p. 87 : Je me suis retiré dans ma tête, dans un livre. C'était là que j'allais chaque fois que la vie réelle se montrait trop dure ou trop inflexible.
Mystère, magie et aventure sont les maîtres mots de ce texte qui se révèle être également une ode à l'enfance, à son imaginaire et à la lecture.
p. 111 : En grandissant, je fondais beaucoup ma conduite sur les livres. Ils m'enseignaient l'essentiel de ce que je savais sur le comportement des gens, sur l'attitude à avoir. Ils me servaient de professeurs et de conseillers.
En bref, j'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce roman de Neil Gaiman : du frisson, de la peur comme de la surprise et de la joie. Un coup de cœur auquel je ne m'attendais pas et je suis bien contente d'avoir redonné une chance à ce roman qui s'est vraiment dévoilé lors de cette deuxième lecture !
Tu sembles avoir été bien inspirée de redonner sa chance à ce roman qui me tente d'ailleurs beaucoup :)
RépondreSupprimerC'est génial de laisser une nouvelle chance à des romans comme cela. Surtout quand la relecture se relève aussi positive :)
RépondreSupprimerOh c'est chouette ça, qu'une ancienne lecture devienne un coup de cœur. Tu as bien fait de lui laisser une seconde chance apparemment. 🙂 Je n'ai pas encore lu cet auteur, mais j'aimerais bien lire Coraline, pour connaitre la version d'origine. Cela dit, je pourrais commencer par un autre de ses romans comme celui-ci. 😉
RépondreSupprimerJe trouve que souvent, l'avis change avec le temps ! Je sais qu'il y a des livres lus il y a quelques années, que j'ai bien aimé et je pense que si je les relisais aujourd'hui, pour certains, je n'aurais pas forcément le même avis. Ce qui est bien aussi.
RépondreSupprimerEn tout cas, ce roman est dans ma PAL et je pensais justement l'en sortir sous peu ! ^^
Je reviens par ici car je l'ai enfin lu mais si ce n'est pas un coup de coeur, j'ai énormément aimé cette lecture ! ^^ Une histoire qui est presque comme un conte et je regrette presque de ne pas l'avoir lu durant la période automnale tant cela si prête. Il y a un petit côté sombre, mystérieux qui n'est pas déplaisant, le roman a beaucoup de charme, belle découverte ! :D
RépondreSupprimer