Nationalité : britannique
Traduit par Patrick Marcel
Genre : fantastique
Editions J'ai lu
Paru en 2011
379 pages
Voilà un été très Gaimanesque (univers littéraire de Neil Gaiman, terme inventé par la rédaction). Après le coup de cœur pour son roman, L'océan au bout du chemin, l'excellente saison 2 de la série The Good Omens, voici Neverwhere : un roman fantastique, une aventure épique dans un Londres alternatif, imaginaire.
Richard est un londonien tout à fait ordinaire, occupant ses journées entre son travail et sa petite amie. Un jour, il sauve la vie de Porte, une toute jeune femme qui cherche à fuir deux mercenaires prêts à tout pour la tuer comme ils ont tué sa famille. En l'aidant, Richard tourne le dos à sa vie d'en-haut et rejoint la quête de Porte.
Avant cette année, je n'avais pas lu de Neil Gaiman (ou bien si, mais j'étais alors passée à côté d'un roman qui s'est révélé être un coup de cœur après relecture : L'océan au bout du chemin). Je connais surtout l'auteur pour ses univers tels que Sandman, comics adapté en série sur Netflix, American Gods ou De bons présages (The good Omens sur Prime vidéo). Il a un vrai talent de conteur pour des histoires a priori peu intéressantes qui finissent pourtant par nous captiver, et même nous hanter. Il en va de même pour : Neverwhere.
L'histoire de Richard m'a intrigué tant j'ai aimé la diversité et dualité des personnages comme de l'univers. On suit leur progression à travers cette aventure autant initiatique que bouleversante. D'embûches en embûches, Richard révèle des traits de sa personnalité qu'il ne soupçonnait pas ; idem pour les différentes rencontres qui le font évoluer s'interroger sur le monde qu'il a connu jusqu'à présent.
En bref, encore une excellente lecture signée Neil Gaiman, empreinte d'un fantastique imaginaire dans lequel on embarque dès les premiers chapitres. Je serais bien restée un peu plus longtemps dans l'univers de Neverwhere un peu plus longtemps.
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p. 214 : J'ai toujours estimé, dit-il, que la violence était le dernier recours de l'incompétence, et les menaces vaines, le sanctuaire ultime de l'ineptie absolue.
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