[ Nos séparations de David Foenkinos ]

Auteur : David Foenkinos

Nationalité : française

Genre : littérature française, contemporain

Editions Gallimard

Coll. Folio

Paru en janvier 2018

224 pages


Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr.


Nos séparations, ou ruptures en quatre actes, de David Foenkinos me laisse un arrière-goût étrange post-lecture car beaucoup d'éléments m'ont dérangé pendant cette lecture mais je ne saurai vous dire lequel m'a le plus déplu entre : 

- Fritz, personnage principal et narrateur, imbu de lui-même, toxique au possible dans ses relations avec les femmes comme dans ses histoires d'amour. 

- Une histoire censée être sur l'amour - en tout cas elle est présentée comme telle - mais où finalement il n'est presque jamais question d'amour. Le personnage de Fritz n'est capable d'aimer que lui-même. 

En dernier point, je ne sais pas si je dois encore pointer du doigt le style de l'auteur auquel je n'ai pas accroché non plus. L'écriture est froide, quasi chirurgicale sans pour autant être adroite puisque les personnages féminins qui entourent Fritz ne sont pas réalistes. 

Alors oui je suis déçue d'être passée à côté de ce roman qui n'a rien fait naître en moi alors que j'avais lu et été très émue par son roman Charlotte sur la vie de l'artiste Charlotte Salomon. Cette déception ne me donne pas envie de replonger dans l'œuvre de l'auteur alors que son roman Numéro deux me faisait de l'œil. Peut-être, peut-être pas laisserai-je une chance à nouveau à un livre de cet auteur. 

En bref, j'ai été très déçue par ce roman parce que le personnage principal m'a grandement déplu et je n'ai pas pu passer au-delà du mépris qu'il m'a inspiré. Quant à l'histoire, elle ne m'a pas intéressé un iota. Dur de parler objectivement d'un livre que je rejette totalement. Je n'ai rien à vous dire de positif dessus ! Absolument rien ! Toutefois, le livre a plu ailleurs … 


p. 25 

Je pense souvent à cette expression : "prendre l'air". Cela veut dire littéralement : où je suis, je m'asphyxie. 

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